°°°CREER SA VIE°°° régler un problème, soulager un symptôme, récupérer de l'énergie, lâcher du lest, s'émanciper d'une addiction, transformer le réseau d'influences, activer des ressources, choisir, se libérer, s'épanouir, ressentir, grandir, stimuler, se centrer, changer vers un mieux-vivre '''''CREER SON OEUVRE''''' ouvrir, inspirer, souffler, se laisser embarquer, improviser, écrire, dessiner, composer, danser, jouer, monter, construire, capter, oser, réaliser, proposer, partager, faire oeuvre ***CREER SON MONDE*** parcourir, explorer, plonger, planer, découvrir, étendre ses connaissances sensorielles, tester, examiner, prospecter, étudier par les sens, arpenter, jouer, expérimenter, modeler, moduler, inventer, augmenter, expanser…

Témoignages sur des ateliers

 

Témoignage sur les stages « cheval-miroir et hypnose »

En attendant les détails (les trois stages seront différents), vous pouvez lire le témoignage détaillé de Léa, participante au stage de septembre 2017, pour avoir une idée de ce que vous avez la liberté de vivre avec les chevaux. Il suffit de cliquer ici: Dates des 3 stages 2018 & témoignages: « se connecter à soi, au cheval, au monde » (cheval-miroir & hypnose), en Lozère

Témoignage sur les ateliers reliés à la nature (un jour et demi)

J’ai découverts que l’exercice « observer un objet et se fondre en lui » était une pratique courante pour moi lorsque j’étais enfant et jeune adulte. Cet objet peut être sonore (c’est + facile pour moi et cela me permet d’enseigner le violoncelle par exemple), visuel. Je ne sais si conceptuel est possible. C’était même tellement courant que je ne savais plus vraiment qui j’étais ni ce que pouvait signifier le mot réalité. Tu as fais une intervention la-dessus au cours du stage et ça ma fortement aidée à préciser ma pensée et mon mode d’être au monde.

Pendant le stage j’ai découvert que je n’étais pas la seule à être un peu « bizarre » cad entendre les gens par exemple avec des sons,(certains sons annoncent un accidents de santé proche, je l’ai vérifié plusieurs fois), parfois des couleurs,des densité, savoir mot pour mot ce que la personne en face de moi va dire, « voir » des choses cad avoir la certitude sur le moment qu’elles vont se produire et les voir advenir parfois plusieurs mois/années après. Ces différences étaient tellement insupportables et parfois handicapantes qu’à un moment j’ai tout arrêté: je me suis interdit de voir, entendre, sentir, dire… Au cours du stage, prendre conscience que je n’étais pas seule ça ma drôlement rassurée et donc j’ai été heureuse de retrouver un peu de ces sensations parce qu’au fond elles sont moi et c’est comme ça et aujourd’hui ça me va. Je n’ai plus peur!!

Ce stage m’a permis de me préciser -et à mon insu en plus!- ce vers quoi je veux diriger ma vie: la connaissance de ma féminité. Comme par hasard stage en vue…

Une remarque : le lendemain du stage ma maman m’a donné une revue pile sur ce sujet. Donc j’ai renoué avec ce qui m’arrivais auparavant. Je pense, je visualise tranquillement sur des sentiments profonds et zou, la réponse arrive.

Pour résumer et faire court j’ai renoué avec une partie de moi-même et vais en découvrir d’autres.

Pendant le stage je n’ai pas eu conscience du tout d’être « perchée » ou d’avoir élargi un champs de conscience… Le retour à la vie civile et quotidienne m’a montré à quel point j’avais été transformée, ouverte de nouveau. Une énergie latente s’est affirmée.

Rmq: sur le moment j’ai trouvé que tu parlais beaucoup, que tu te racontais beaucoup. Aujourd’hui je ne sais pas.

J’ai aimé lorsque après avoir observé un « objet » nous avons raconté chacune notre « voyage » j’ai pris conscience combien nos monde intérieurs sont différents et cela m’a émerveillée.

J’ai aimé ta ponctualité.

J’ai aimé le voyage sonore avec le boa, la femme sur la plage… J’en garde encore la vision que je m’en étais faite et ça me fait du bien. Ainsi que l’échange avec les participantes : de nouveau des mondes si divers, à l’infini…

Témoignage sur un travail de plateau au sein d’une création en arts de la scène (un jour et demi)

De manière générale, l’expérience était très intéressante, j’ai eu le sentiment qu’elle tombait à pic du travail fait précédemment, plus formel et plus dans la construction que dans la matière elle-même.
Ca m’a fait du bien de redescendre des concepts ou des représentations pour retravailler la base, le terrain, les fondements.

J’ai eu le sentiment que le cadre disparaissait ou tout du moins que j’étais capable de l’oublier par un double mouvement, à la fois à l’intérieur de la matière et inversement dans une perception plus globale de l’environnement, quand les choses vont à travers soi ou quand je me sentais dissolu dans une unité.
Les points d’accès, les portes et les clefs de ces portes sont des outils que j’aimerais retravailler. C’est assez déconcertant.

Comme la technique semble simple et comme j’ai du mal à me donner ou me rappeler ce genre d’outil pour ne pas me laisser déborder par des sentiments.
En fait le cadre du travail de la performance m’a fortement aidé à accepter le travail avec hypnose, car j’étais déjà volontairement dans l’acceptation et le non jugement de pratiques qui ne me sont pas habituelles. L’attrait pour des nouvelles expériences n’y est pas pour rien, et le laisser aller qui en découle se fait plus aisément.

J’ai particulièrement aimé les sentiments de se concentrer sur quelque chose et d’en ressentir des vertiges ou de l’apaisement, ça se rapproche un peu des sensations que je peux avoir sur scène quand une émulation un peu magique se fait, proche de l’extase.
ça se rapproche aussi de l’abandon de soi .

Le rapport à l’intime est assez ambigu en groupe, car je l’ai clairement laissé venir sans avoir le sentiment que c’était non à propos.
Après les outils que j’ai construit ici sont resté là-bas avec le travail de plateau… genre le travail est fini.
Dans le rapport aux autres je pense qu’il y a eu une émulation par le fait de sentir tout le monde au travail dans quelque chose de profond, plus d’attentif, plus concentré.

Il est très difficile de parler de ta méthodologie car à partir du moment ou tu acceptes le travail tu rentres dans le non jugement de la méthode, c’est trop complexe d’en parler car j’ai l’impression que les qualités peuvent-être des défaut et les défaut des qualités. Par exemple l’intonation de ta voix monocorde à pu me faire sortir du travail parce que je me suis poser la question du ton et de pourquoi (car je l’y associais au ton journalistique) et en même elle m’a donné la possibilité de l’oublier.
En tous les cas le fait que tu sois sur le plateau est hyper important et la légèreté avec laquelle tu mènes l’expérience est bienvenue, je n’ai pas ressenti de crispation.
Par contre je ne perçois pas l’intérêt d’un travail en groupe sans projet commun au préalable.

Pour mieux nommer les outils que j’ai utilisé et pour les sortir du travail fait au plateau
j’ai le sentiment qu’il faudra une rencontre individuelle