°°°CREER SA VIE°°° régler un problème, soulager un symptôme, récupérer de l'énergie, lâcher du lest, s'émanciper d'une addiction, transformer le réseau d'influences, activer des ressources, choisir, se libérer, s'épanouir, ressentir, grandir, stimuler, se centrer, changer vers un mieux-vivre '''''CREER SON OEUVRE''''' ouvrir, inspirer, souffler, se laisser embarquer, improviser, écrire, dessiner, composer, danser, jouer, monter, construire, capter, oser, réaliser, proposer, partager, faire oeuvre ***CREER SON MONDE*** parcourir, explorer, plonger, planer, découvrir, étendre ses connaissances sensorielles, tester, examiner, prospecter, étudier par les sens, arpenter, jouer, expérimenter, modeler, moduler, inventer, augmenter, expanser…

Sx+

CONCRETEMENT, QU’EST-CE QUE LE Sx+?

Le Sx+ est politique et féministe.

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=>>> Merci de renvoyer à ce travail de synthèse et de réflexion plutôt que d’en copier-coller des bouts sans mention (comme c’est déjà arrivé quelques fois) <<<=

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Le sexpositif:

  • Concerne la sexualité
  • …mais pas seulement, le Sx+ est politique
  • Est féministe
  • Prône l’acceptation de la diversité, de la singularité, des différences
  • Prône l’égalité des genres (les partenaires ne sont pas assigné.e.s à des rôles prédéterminés selon leur genre)
  • Veille à éviter les oppressions systémiques (sexisme, validisme, âgisme, grossophobie, racisme, transphobie, homophobie, classisme, putophobie…).
  • Est donc propute (compliqué à admettre? Suivez Osmose ou Libellule ou Cybelle ou Pxtainenpetard, et consultez le site du Strass).
  • Prône le bodypositif: il s’agit d’être en paix avec son corps et de le valoriser pour ce qu’il est et nous apporte – quels que soient la forme, l’âge, la couleur, les cicatrices, l’aspect marginal (membres plus courts, vitiligo, en chaise roulante, avec une stomie, … par exemple), les organes génitaux, le genre, l’aspect normatif fonctionnel/dysfonctionnel – y compris avec un corps en-dehors des normes dominantes de perfection stigmatisante. En d’autres termes, il s’agit d’adopter une attitude positive d’indulgence, d’acceptation, puis d’affirmation par rapport à son corps, plutôt que de le juger par rapport aux diktats sociétaux.
  • Accueille ce qui est considéré comme bizarre, chelou, tordu, pas normal… dans la société dominante. Il inclut d’ailleurs le terme « perversion positive ».
  • Ne fait pas de distinction morale entre les types d’activités sexuelles (comme les kinks), les orientations sexuelles (comme hétéro, bi, pan, homo, grey, a…), les types de relations (comme mono, polyAsolo, polyA, anarel…). Ces choix relèvent des préférences personnelles plutôt que de découler de normes.
  • Reconnait la sexualité dans ses innombrables formes d’expression. Encourage l’expérimentation sexuelle hors des normes patriarcales.
  • Est positif, considérant que le sexe n’est pas un sujet dégradant, négatif et tabou. Considère toutes les activités sexuelles consenties comme fondamentalement saines, positives, joyeuses, empouvoirantes, émancipatrices.
  • Prône le partage équitable de la charge mentale et du travail émotionnel. Donc de l’énergie et du temps pour gérer ses sentiments et ceux d’autrui: accueil, empathie, respect, écoute de l’autre, soin de la communication, analyse de la situation, prise de décision, organisation…
  • Prône les relations authentiques (se présenter dans tout ce que l’on est, y compris la vulnérabilité, sans faux-semblants) et la gestion émotionnelle
  • Cherche à mettre en place un environnement « safe », sécurisé et sécurisant.
  • Plaide pour une éducation sexuelle, en mettant l’accent sur le consentement actif, enthousiaste, libre, éclairé et le sexe « risk-aware »
  • Veille à la prévention des risques IST
  • S’adresse également au hommes cis, à la fois oppresseurs patriarcaux, auteurs de violences (et victimes de violences aussi, oui, de la part d’autres hommes en très grande majorité) et malmenés par la perpétuation du culte de la performance et autres clichés qui enferment.
  • Le sexpo est clairement un lieu de transformation, par l’éclairage des privilèges, la déconstruction des masculinités toxiques conscientes et inconscientes (le bain de culture et d’éducation met en place bien des biais intériorisés) et l’empuissancement féministe.
https://www.instagram.com/marie.lisel/

MON ACCOMPAGNEMENT SUR LA THEMATIQUE DU SEXPOSITIF

S’AUTODETERMINER

Déconstruire les normes pour s’autodéterminer librement

L’accompagnement par l’hypnose et le rêve éveillé permet de se (re)connaitre et de se définir soi-même, dans les termes que l’on choisit, pour vivre sa propre existence, en autonomie.

Cette autodétermination passe par la découverte de ses sois et par la déconstruction des normes hétérosexuelles, dans les toutes les sphères: politique, sociale, économique, sentimentale, intellectuelle, émotionnelle, spirituelle, amicale, amoureuse… et sexuelle: comment considérer l’autre et se considérer soi dans toute sa complexité et richesse, en dehors de ce que représente le fait d’être assigné.e F ou M à la naissance? Que ce soit en circulant dans l’espace public, en échangeant avec des collègues, en étant membre d’une famille, en relationnant, en se touchant… Que suis-je censé.e présenter comme apparence et attitude, avoir comme parole- réaction-comportement-gestion émotionnelle, avec qui comme allié.e, avec quoi comme « d’où je parle? », avec quelles facilités et obstacles selon mes privilèges, avec quelles attentes familiales, sociales, amoureuses, avec quelle étiquette…? Et comment je me ressens profondément par rapport à ce que la société attend de moi? Comment je me représente les autres en fonction des croyances intégrées?

Dans nos voyages oniriques, chacun.e part à la découverte de ses sois, interroge ses processus, visite son système de croyances et de réactions, transforme ses représentations, renégocie sa réalité, concilie ses désirs, apaise ses peurs, vire ce qui ne lui appartient pas, ressource ce qui a besoin d’ancrage ou d’élan, pour une relation exigeante et qualitative à soi, aux autres et au monde, libérée au maximum des normes enfermantes.

Le Sx+, qu’il se vive en solo, en couple, en relation polya, en amitié amoureuse, en groupe… est un véritable catalyseur de cette conscientisation, transformation et empuissancement!

Je pratique un accompagnement inclusif. Les personnes – quel que soit leur genre, bienvenue aux hommes cis aussi – qui désirent un accompagnement autour de leur (dé-)construction Sx+ n’ont pas à m’expliquer en quoi les normes sont limitantes. Mon cadre accueille naturellement ce cheminement vers la conscientisation des privilèges, les rouages du consentement, l’émancipation, le respect, le jeu, les connexions authentiques, le plaisir, l’exploration, le doux et la liberté.

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ECHANGER

Se renseigner, s’interroger, se diriger

Par ailleurs, nos séances peuvent aussi se diviser en voyages oniriques et en discussions hors transe.

Je n’ai pas de tabou concernant la sexualité. J’écoute, je réponds, j’interroge, j’aide à mettre des mots, je donne des exercices à faire à la maison, je partage des liens et autres infos avec tranquillité, je co-débriefe les expériences, je réoriente au besoin vers des personnes ou assos.

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SE SENTIR A L’AISE

Un espace safer

Je cherche à installer un cadre le plus sécurisant possible pour les personnes pratiquant l’art de vivre Sx+, sous n’importe quelle forme, avec le moins possible de curiosité mal placée ou jugement.

Professionnellement, je suis engagée au quotidien dans le féminisme inclusif à vocation intersectionnelle et convergente.

Personnellement, je suis désinscrite de la structure de couple (non-monogame-ethique, pour le moment), cis-genre-fluide (elle et iel), pansexuelle et panromantique, Sx+, nullipare, amie interespèce, rêveuse-et-fière-de-l’être, neuro-atypique, sorqueer (sorcière positive queer), exploratrice, créatrice… mais aussi … blanche, valide, mince, quarantenaire, bac+5, classe moyenne, parisienne d’adoption et autres statuts privilégiés.

Evidemment, ma propre déconstruction et auto-détermination est un travail qui ne finit jamais. Il m’arrive encore de gérer mes propres maladresses, ce que je fais en conscience et dans l’attention portée aux personnes que j’accompagne.

Work in Progress!

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S’AUGMENTER

Des possibles infinis

En séance, il est possible de travailler à éclairer des zones complexes, à transformer des liens qui empêchent, à débloquer en douceur, à nettoyer des traumas, à mettre en place des systèmes de clairvoyance, à fluidifier la relation à l’autre, à enjoyer la relation au corps…, mais aussi à développer la synesthésie, le mouvement spontané, la position méta, les gardien.ne.s-vigies, la communication CNV… dont les avancées pourront être transférées au domaine Sx+ dans le quotidien.

En ligne, mes créations audios Merci Madame, bOa, Fantasmes, et Ritutoel du coussin extatique vous offrent des expérimentations Sx+ au casque. J’en prépare de nouvelles, pour la radio mais aussi pour des installations /performance.

En groupe, j’anime également des ateliers dans des festivals depuis des années (avec un autre nom) et je mets en place des labos hypnotiques pratiques à Paris, en non mixité ou en mixité choisie (pour le moment sans mec cis ou sans mecs cis hétéros. C’est un choix et c’est comme ça.). Cela prend du temps. Il y a pas mal de zones à éclairer, car mêler l’hypnose à la sexualité se fait depuis longtemps mais de façon hétéronormée (un mec ordonne à une femme de « dormir » puis de jouir, en gros). De façon queer et Sx+, c’est très rare. J’y vais progressivement.

Quelques thématiques abordées: choisir sa transe / installer une position méta et un.e gardien.ne-vigie en contexte Sx+ / sensorialité, sensualité et sexualité cérébrales (sans contact physique) / déplacer ses zones érogènes / jouer avec la synesthésie / jouer en animal (approche, massage, câlins) / les rêves éveillés fantasmatiques / mettre de la magie dans le toucher / danser l’éros pour soi et en soi / accueillir un.e dividu.e singulière pour une approche Sx+…

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SE CROISER

La page Et si on se connait? développe la possibilité, les conditions ou l’impossibilité d’un accompagnement hypno-onirique, selon différents critères.

J’ajoute ici que si l’on est en accompagnement et que l’on se croise en soirée, en workshop, en festival Sx+, en rencontres poly, … le cadre posé (des deux côtés) est :

  • salutation : pas de malaise 🙂
  • distance : pas de connexion profonde (ni en discussion ni en jeu)
  • discrétion : ne pas regarder, ne pas en parler

Merci de respecter ce cadre.

De plus, le croisement peut être abordé en séance, ou non: préparation (si tu vois mon nom pour un workshop dans un événement où tu t’es inscrit.e par exemple) débriefing et analyse de ce que l’accompagné.e se pose comme question, du ressenti et autres, si souhaité.

Si je donne un workshop Sx+, bienvenue. Les positionnements et territoires sont très clairs.

QUELQUES REPERES

Pas d’exercices pratiques en séance

Nous travaillons en conversation, en rêve, en hypnose. Il n’y a pas d’exercice pratique en séance. En France, ce serait assimilé au travail du sexe, ce que je respecte et soutiens (alliée) mais ne pratique pas.

Ca vaut la peine de le préciser vu les messages que je reçois parfois. Attention je bloque les profils pénibles!

En complément d’un médecin en cas de problème physique

Je ne suis ni médecin, ni sexologue (le métier de sexologue n’est pas réglementé en France, consulter  l’annuaire du Syndicat national des sexologues cliniciens ou celui du Syndicat national des médecins sexologues pour une recherche sérieuse).

Pour les symptômes physiques, il est nécessaire de consulter un.e professionnel.le avant de prendre rendez-vous avec moi. Notre travail ensemble est un complément, il ne remplace pas un traitement.

Mise en garde

Je ne suis pas responsable de ce qui se passe dans le cadre des assos que je liste ici ou dont je parle en séance. Les prises de précautions pour les réductions des risques n’empêchent pas qu’il subsiste des risques, surtout quand il s’agit de sexualité.

Aucun lieu ni asso n’est cent pourcents « safe » (d’où l’expression « safer » = le plus safe possible)! D’autant plus que la sécurité dépend aussi de sa propre construction intérieure.

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SEXPOSITIF-FEMINISTE-QUEER

POUR SORTIR DES INJONCTIONS PATRIARCALES

LE SEXE EST POLITIQUE

Le sexpositif est une démarche sociale, philosophique, politique, apparue dans les années 60′, qui conçoit les pratiques sexuelles comme féministes et inclusives, exploratoires, joyeuses, sources d’empouvoirement.

L’hétérosexualité, ce régime politique qui régit la société, va bien au-delà de notre orientation sexuelle. C’est un mode de fonctionnement, un système social, un problème structurel qui touche à tous les domaines du quotidien.

Extrait d’un article de Feministinthecity: « Déconstruire les stéréotypes de genre accéder à une véritable libération sexuelle. Soulever les tabous, mettre à mal les préjugés, abroger les discriminations, conduirait ainsi les femmes à se ré-approprier leur corps et à assumer librement leurs différents désirs et leurs pratiques sexuelles sans être jugées. La sexualité ne serait plus normée et rythmée uniquement par le système phallocentré du désir masculin et de la soumission des femmes à ce dernier. Elles ne répondraient plus aux injonctions sexistes paradoxales poussant à la performance et la quête de l’orgasme viril obligatoire, tout en étant confrontées au slut-shaming, qui stigmatise les femmes sexuellement actives. L’émergence de ce mouvement a donc mis en exergue différents questionnements sur la connaissance des femmes de leur propre corps ou de leurs désirs. L’éducation sexuelle mais aussi sur la charge sexuelle sont ainsi mis en avant. »

Corinne Monet: « l’on peut créer un contre-pouvoir face à la réglementation sociale des sentiments et de la sexualité. Car c’est bien de cela qu’il s’agit. Dans cette société patriarcale et autoritaire, les rapports affectifs sont normalisés. La sexualité, les rapports d’un corps à un autre sont régulés comme le sont les formes relationnelles. Nous savons que le domaine sexuel est celui où la dimension socioculturelle domine le plus complètement le biologique. La forme de relation, de sexualité, le choix de l’objet sexuel sont soumis et esclaves des attentes et autres normes sociales. Le contrôle social sévit (…) si certaines pratiques contribuent à maintenir la domination masculine par exemple et participent même à la construction d’une réalité patriarcale, d’autres peuvent la miner et œuvrer à sa déconstruction. »

Les personnes sexisées (qui subissent le sexisme, pas seulement les femmes mais aussi les personnes trans*et autres genres minorés) trouvent dans le Sx+ de l’accueil, de la douceur, du respect, de l’empuissancement.

Agir sur nos positionnements, nos représentations, nos actions au niveau de la sexualité change notre façon d’être au monde.

Déconstruire l’hétérosexualité, c’est cesser d’envisager l’autre selon son sexe et/ou son genre et transformer les rapports de pouvoir et d’oppression, pour davantage de care et d’égalité.

ATTENTION AUX RECUPERATIONS

Il existe aussi des assos et événements qui récupèrent le noms « sexpositif », tout en étant hétéronormés au point de vue des représentations des genres, pas au point sur les notions de consentement et à visée capitaliste. Ces groupes retiennent le « joyeux et libre » du sexpositif en reproduisant – plus ou moins violemment – des structures oppressives, notamment par des biais hétéronormés essentialistes.

Ni allié.e.s du féminisme, ni conscient.e.s de leurs privilèges, leurs membres s’approprient (traduire « pillent ») ce qui les arrange de luttes qui ne sont pas les leurs (pinkwashing/queerbaiting).

Le terme « sexpo » (comme le terme « queer » et aussi « sorcière ») est donc souvent utilisé de façon mercantile et abusive – vide de sens –par des organisations qui en récupèrent les paillettes et l’utilisent de façon glamour dans leur décor, sans revendications politiques, sans bosser ni à la déconstruction ni à l’inclusivité ni au respect du consentement.

Outre le côté nase de la récupération des fruits de la lutte féministe, il peut y avoir danger pour des personnes vulnérables, rassurées par la présentation mensongère Sx+. Il peut y avoir, dans ces espaces mal nommés, des manipulations, discriminations, fétichisations et autres violences sexistes, homophobes, biphobes, transphobes, grossophobes, agistes, validistes, racistes… Bref, des pièges.

Une définition, celle du Campus des sexualités

ECUEIL : DE NOUVELLES NORMES

L’objectif du Sx+ n’est pas que toustes soient polyA, lgbtqia+, kinky, pratiquant la sexualité de groupe, avec un corps non normé (tatouage, piercing, coiffure, pilosité, fringues)…

Mais bien que chacun.e puisse s’autodéterminer librement, en conscience, et non sous la pression de l’éducation, de la culture hétéro-patriarcale.

Si j’ai le choix, grâce à la déconstruction des normes introjectées (le gavage de cerveau depuis l’enfance sur ce que devrait être le corps, la relation, la sexualité, selon un genre binaire), je peux être ce que je veux, qui je veux, y compris une femme cis monogame hétéro avec une sexualité vanille qui enlève tous ses poils et adore le rôle s de Ds. Car c’est mon choix libre, grâce au travail de conscientisation et de libération de ce qui m’a construit.e.

Ceci est la théorie.

Dans la pratique, il est possible de ressentir une certaine pression dans les milieux Sx+ (comme dans les milieux queer) pour se conformer aux nouvelles normes, alternatives.

Elles ont le mérite de prôner le consentement et l’inclusion. Mais elles gagneraient à inclure encore davantage tous les choix en conscience, y compris ceux qui ressemblent aux habitus des personnes qui respectent les normes.

PRUDENCE

Enfin, l’apprentissage du consentement, comme la déconstruction, demandent du travail et du temps.

A chacun.e d’y aller progressivement, dans des cadres sécurisés, pour éviter des accidents, allant du « malentendu » (comme un viol non conscientisé comme tel par la personne qui agit) à la prédation consciente (« t’as pécho? »).

Car chacun.e peut être victime mais aussi prédateur.isse et/ou violenteur.isse! Les fauves en chasse non éthique consciente ne sont pas les plus dangereux (car vite repéré.e.s). Les personnes qui ne se posent pas suffisamment de question sur le consentement, elles, font la majorité des dégâts, parfois avec une insouciance égoïste (on s’en fout c’est la fête, drogue et ou alcool aidant), parfois par pure méconnaissance (et c’est une responsabilité). Celles-ci sont… vous et moi si l’on ne travaille pas les différents axes Sx+ en conscience et dans un rythme qui permet l’intégration profonde.

Prudence et patience! Il vaut mieux commettre de petites erreurs qui se débrieffent et se terminent par un bon hug, que de foncer et de risquer un forçage (balayé ou non repéré) catastrophique.

Rien n’est cent pour cent safe. Sortir des constructions sexuelles et affectives hétéronomées dominantes avec une bonne gestion des risques demande des précautions: apprendre – étape par étape – en théorie et en pratique, rester vigilant.e, y aller progressivement, s’éclairer et s’écouter, questionner, débrieffer…

Ceci dit, il y a bien plus de danger pour les personnes sexisées à rester dans le système patriarcal où « être une femme bancable » (par exemple) c’est « être sexy sans être salope », où les personnes trans* et/ou racisées sont fétichisées, etc.

Déconstruire la sexualité de façon positive implique de déconstruire les genres, les oppressions, les tabous, les habitudes, la communication… c’est un job énorme (et risqué), mais tellement libérateur!

Le Campus des sexualités à Erosphère Off 2022

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De nombreux liens à écouter, lire, regarder, dans la page: Liens Sx+ et consentement

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PRIMORDIAL DANS LE SX+: LE CONSENTEMENT FEMINISTE

Rappeler les inégalités dans le consentement vu par la norme et l’attention nécessaire aux dimensions féministes pour un consentement juste est primordial.

PS: les inégalités intersectionnelles pourraient être développées une à une ici. Je ne me sens pas légitime sur plusieurs questions. Si vous voyez passer des articles à ce sujet (Sx+ et racisme, Sx+ et validisme, Sx+ et grossophobie, etc), rédigés par des personnes concernées, je serai contente de les lire et de les lister.

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Un art de vivre avec soi, les autres, le monde

La conscience de l’importance du consentement est évidemment primordiale en terme de sexualités, mais elle touche aussi à toutes les relations, connexions interpersonnelles hors sexualité, y compris avec les êtres à qui la norme retire le consentement sans y penser, comme les enfants, par exemple, pour un simple hug (« tu veux un câlin? », pour entreprendre une conversation « je peux te parler maintenant? », pour l’intimité matérielle « je peux regarder dans ton sac? »).

Je ne parlerai pas des êtres vivants vulnérables non humains pour éviter les digressions mais c’est aussi un sujet important.

La pratique du consentement est un véritable « art de vivre », orienté vers le respect et la sécurité de chacun.e, pas seulement des personnes souveraines (pluriprivilégiées par le système), comme c’est le cas dans l’hétéropatriarcat.

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Des méthodes différentes

Il existe de nombreuses méthodes pour s’assurer du consentement des partenaires en sexualité positive.

L’important, dans le Sx+, est de se connaitre (mes désirs, mes besoins, mes peurs, mes limites, mes zones grises, mes traumas, ce qui peut me mettre en danger de franchir mes limites ou de les faire franchir à mes partenaires, mes process en cas de souci…), de veiller au « care » de soi et de l’autre/des autres, de maitriser des outils de communication, de partager les mêmes balises et codes que la/les personnes partenaires et de veiller à ce que le contexte soit safe.

Le consentement féministe est bien sûr incontournable dans les relations privées, mais aussi dans les espaces Sx+ de groupes (workshops, soirées…).

En privé

Lire, écouter, regarder (compte Insta, article, livre, podcast, conférence, docuvideo…) peut déjà changer bien des idées reçues et des comportements.

En parler avec l’autre/les autres avant, pendant, après ou en dehors des connexions physiques permet aussi d’évoluer, avec les personnes concernées directement.

Travailler avec (ses) soi(s) dans le cadre d’un suivi thérapeutique, d’un accompagnement d’augmentation de soi ou d’un coaching ciblé est également salvateur.

Mettre tout ce cheminement en pratique au quotidien dans des actes banals comme: demander comment un.e autre préfère être salué.e (signe, coude, bise, hug…) ou est-ce que un.e autre est ok de parler maintenant ou de répondre à une question (simple conversation sur n’importe quel sujet), se poser la question du consentement pour n’importe quelle interaction (s’asseoir à côté, faire une tape dans le dos, chercher un objet dans une zone occupée par un.e autre ou dans ses affaires, envoyer un MP alors qu’il n’y a pas de précédent…), etc.

Enfin, participer à des ateliers aide à mettre en pratique ce qui a été évoqué ou approché, avec des jeux physiques non érotiques ou avec une introduction sensorielle, puis sensuelle, avec les personnes partenaires et/ou avec le groupe.

En groupe

Pour limiter les risques de flou à cet endroit primordial, de nombreux orgas ne précisent pas que leur façon de gérer le consentement dans leur cadre est un choix parmi d’autres. Iels les présentent comme des vérités indiscutables (or, elles le sont indiscutablement dans le cadre de leurs événements, mais pas en général). D’ailleurs, il est compliqué de donner un nom aux différentes méthodes pour aborder le consentement.

D’un côté, c’est dommage d’ignorer qu’il y a d’autres façons de procéder, car les palettes d’outils sont vastes et passionnantes et peuvent s’adapter aux partenaires et/ou au contexte (on se connait ou pas, niveau de conscience de soi et d’expérience, public ou privé, type d’activité…).

D’un autre côté, à chaque cadre sa façon de fonctionner. Et nul.le n’est censé.e ignorer les lois en vigueur dans le contexte où iel vient partager. Ne pas embrouiller les esprits en posant le choix comme une vérité absolue peut verrouiller des portes à risque.

Entre le « consentement conscient/éclairé » et le « consentement en cadre serré », le spectre est large. Les noms que j’emploie ici ne sont pas officiels. Et cela fait partie du souci: le vocabulaire manque.

Attention, ceci n’est qu’un schéma simpliste!

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Consentement conscient/éclairé, “risk awareness”, modération-progressivité

Certain.e.s mettent l’accent sur la prise de conscience des enjeux, territoires et risques, ainsi que sur l’éclairage de situations et l’apprentissage progressif d’outils (de balisage, d’éclairage, de communication, de réparation, de demande d’aide…), avec une co-responsabilisation de toustes.

Chacun.e se renseigne, s’approprie les outils de gestion des risques et éclaire ses systèmes pas à pas, de façon à se respecter et à respecter l’autre dans un cadre qui évolue, sur mesure.

Mots-clés: rapport éthique / consentement mutuel / co-responsabilité des partenaires / lenteur, modération, progression, attention / Safe (prévenir les risques sur la santé mentale et physique), Sane (sain >< perversion, abus), Consensual (consentement mutuel, pas seulement dans un sens), mis en mot par David Stein, 1983, en réaction contre la psychopathologisation du BDSM) / Conscience, risk-awareness (plus on est expert des risques, plus ils sont éclairés, plus on peut avoir confiance dans la capacité de les gérer et de poser les limites « sur mesure »), posé par Gary Switch, 1999 / espace d’intersubjectivité (espace commun aux partenaires, où se déploient leurs désirs et fantasmes) / temporalité (dimension temporelle continue, pas un point réglé une fois pour toute) / attention constante portée à ce qui se passe en soi et pour l’autre / communication (sur les désirs, les besoins, les peurs, les risques, les limites, les codes) / care, empathie, tolérance / niveau d’expérience et niveau de responsabilité / position méta (une partie de moi envisage la situation de l’extérieur).

Avantages:

  • multidimensionnel, apprentissage de vie (au-delà du jeu),
  • sur-mesure, progressif, ajusté, construction interne et inter (par opposition à l’application d’un cadre externe)
  • empouvoirement
  • responsabilisation des partenaires (ce qui n’empêche que la personne expérimentée est responsable de la position méta)
  • exploration, liberté

Désavantage:

  • plus long et complexe à apprendre que le cadre serré
  • des personnes vulnérables, si elles ne sont pas bien éclairées-écolées-accompagnées ou si elles se retrouvent trop vite dans des situations complexes, risquent de devenir des proies faciles pour des prédateur.isse.s qui abusent de leur manque d’expérience, voire de leurs traumas, ou de leur transe (la responsabilité de la personne la plus expérimentée est indiscutable).
  • le risque est encore plus grand de se retrouver en interaction avec des personnes (débutantes ou non) « maladroites », non conscientes, avec des quiproquos sur le « oui/non », des paniques, du freeze et autres sources d’accidents parfois graves
  • utiliser ce système de consentement demande d’avoir avancé dans la déconstruction de schémas hétéronomés patriarcaux, d’avoir conscience des privilèges et facteurs d’oppression.
  • utiliser ce système de consentement demande d’avoir avancé dans la connaissance de soi (éclairage de son propre système, croyances, habitudes, désirs, peurs, « dark sides », points de trauma déclencheurs de freeze, risques de régression spontanée, gestion des états modifiés de conscience…)
  • sans regard extérieur (par exemple, deux personnes proches avec qui une troisième personne débriefe en toute confidentialité, comme une intervision poussée), il est facile de projeter une interprétation de la situation différente de celle de la/du partenaire, selon les prismes de chacun.e. C’est du boulot de se situer continuellement dans son éthique personnelle
  • le regard extérieur des Angels est compliqué car le cadre est sur mesure et non le même pour toustes. Les Angels peuvent être appelé.e.s, mais ne peuvent vérifier de l’extérieur qu’une interaction est ok ou non.
  • Attention, certaines orgas utilisent cette dénomination alors qu’il y a des intentions de bri de consentement. Par exemple: parole sur la co-responsabilité pour tous les incidents et accidents quels qu’ils soient, ou bien idée que l’on peut renégocier en cours de jeu… Or, il y a des points primordiaux: ex.1: la personne expérimentée a de facto plus de responsabilité, surtout si elle est en position d’autorité (âge, presenter de workshop, position dom dans le jeu…). ex2: quand un cadre est délimité en prétalk, il ne change pas en cours de jeu. Le jeu sera différent la prochaine fois. La transe du jeu (subspace, domspace ou space tout court) ne permet pas de se dire ah ben si finalement…

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Consentement en cadre serré

(appellation personnelle en attendant de trouver l’expression juste, les propositions sont bienvenues)

Cette façon de gérer le consentement liste un maximum de règles générales délimitant un cadre très strict, prévisibles et identiques pour toustes, basées sur les besoins des plus vulnérables, afin d’éliminer un maximum de situations pouvant se révéler problématiques.

Le règlement doit simplement être appliqué sans discuter. Idem pour les remarques des Angels: obtempère ou sors.

Avantages:

  • élimination de pas mal de risques, car le cadre est créé en fonction des personnes les plus vulnérables
  • toustes sont en mesure de situer les comportements et de signaler des franchissement de ligne aux Angels (personnes ressources qui peuvent intervenir), car le cadre est clairement délimité
  • sentiment de sécurité pour les personnes les plus vulnérables car le maillage des balises est serré et les personnes qui peuvent intervenir sont nombreuses

Désavantage:

  • l’exploration est enfermée dans un cadre non négociable. Certaines expériences sont de facto exclues.
  • la construction de l’espace interpersonnel entre des partenaires qui ont de l’expérience n’est pas libre, elle répond à des normes extérieures, basées sur les personnes les plus vulnérables
  • l’obligation d’utiliser le langage verbal à chaque étape peut être compliquée pour certain.e.s.
  • l’accent est mis sur le danger dans la sexploration (dans la communication, la mise en évidence de l’aspect « prédateur », « victime », « agression », « bris de »… favorise l’appréhension, par opposition à l’empouvoirement). Beaucoup d’introductions sont de véritables suites de suggestions négatives alors qu’elles se veulent sécurisantes (l’élément sur lequel est posé le focus prend spontanément plus d’importance. Souvent, c’est la peur et non l’empouvoirement).
  • des cas singuliers n’ont pas été pensés dans la liste de préparation des orgas, ce qui donne au mieux du flou, au pire une oppression, comme un rejet de ce qui n’est pas écrit dans le cadre préétabli, même si cela ne présente pas de risque pour les autres. Par exemple: il m’est arrivé de me faire jeter d’une pièce car je n’étais pas assez proche de mae partenaire avec qui je jouais à distance (à 2-3 m), alors que la pièce était réservée aux personnes en couple. D’autres se sont vu.e.s refuser l’entrée à 3. D’autres se sont vu.e.s refuser l’entrée à deux de même genre. Le cadre « uniquement couples », mis en place pour protéger les personnes sexisées des mecs seuls, a finalement oppressé des minorités.

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Entre les deux, il y a des mix, avec des outils divers.

Entre ces deux façons différentes d’envisager la sécurité dans l’exploration, il existe de nombreuses façons de veiller au consentement dans le milieu Sx+.

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Exemple 1: par niveaux.

Certaines assos optent pour les niveaux: suivre un stage ou des workshops niveau 1 (axés sur le consentement) donne accès à un niveau 2, si tout se passe bien au niveau 2 alors le 3 est ouvert… chaque espace est notifié selon le degré d’apprentissage du consentement et des gestions de risques des participant.e.s. Chaque personne tient son carnet de modules validés. En cas de problème, le protocole se déclenche avec un cercle de parole ou avec une médiation. Par exemple, pour du Sx+ non kinky: niveau 1 tout le monde est habillé, c’est un moment de verbalisation et d’exercices de compréhension du vocabulaire du consentement / niveau 2: habillé.e.s, contacts câlins non sensuels ni sexuels / niveau 3: habillé.e.s, contact verbal et contact physique sensuel, non sexuel / niveau 4: dénudé.e, sensualité sans génialité ou sans pénétration (rien n’entre dans rien) / niveau 5: …

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Exemple 2: par PAL

Certaines assos demandent à chacun.e de se désigner comme faisant partie d’un groupe de deux (duo appelé PAL) qui sont responsables du comportement de l’autre. A-B lisent la charte ensemble, se coachent mutuellement, s’observent, se questionnent, se soutiennent, s’écoutent, se conseillent, se recadrent et s’évitent ainsi des cartons rouges. En cas de manquement grave, les deux membres sont appelé.e.s en médiation, ou exclu.e.s ensemble.

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Exemple 3: ACCOUNTABILITY POD (synthèse des campus des sexualités grâce à la prise de note de Jérô, je n’ai pas assisté à la présentation)

  • La culture du POD vient des communautés Anarchistes Noires-Américaines de Philadelphie, par manque de confiance en la Justice d’Etat
  • C’est un groupe de 4 à 6 personnes constitué autour d’un individu ou d’une organisation pour servir la justice transformative. 
  • Les membres de ton POD sont identifié.e.s officiellement sur tes profils dans tes communautés : profil fb, Fetlife, ou au sein des événements
  • Ton POD annonce officiellement qu’il est ton POD sur ses communautés, pour que les personnes qui ont besoin de discuter une parole ou comportement que tu as eu puissent trouver des interlocuteur.isses
  • En cas de problème, ton POD en parle avec toi
  • Tu t’engage à écouter ton POD pour t’informer, t’éduquer, t’améliorer, réparer…
  • L’existence d’un POD n’empêche pas de s’adresser à la personne directement
  • Le POD doit être constitué de personnes aux profils variés car 1: éviter l’entre-soi pour comprendre mieux les biais (le « d’où je parle intersectionnel? ») et 2: s’il n’y a que des proches, il y a peu de chance que l’échange soit franc, ou juste (car parti pris).
  • On ne peut pas être dans le POD des personnes qui sont dans notre POD
  • Choisis des personnes d’horizons variés que tu considères comme intègres, éthiques et qui n’ont pas les mêmes privilèges que toi
  • Etape: réflexion pour décider qui tu peux mettre dans ton POD, puis message avec la demande, les contraintes, l’intention .
  • Chacun.e peut démissionner de son POD, par exemple si la personne concernée prend les choses à la légère, n’écoute pas. Cela peut être annoncé officiellement
  • Lors d’un CALL OUT, l’agresseur et la victime peuvent se constituer chacun.e un POD : le POD de la victime aura un rôle de soutien, d’écoute et d’accueil de la charge mentale et émotionnelle ; le POD de l’agresseur aura un rôle d’accompagnement, d’identification des privilèges, d’information sur les biais, de secouage de puces… mais aussi, il veillera à donner de la confiance en la capacité à faire mieux. Les 2 POD ont chacun une personne liaison qui communique avec l’autre POD
  • Le POD n’est pas seulement virtuel, il s’agit de se rencontrer, boire des cafés, échanger… bref créer du lien social
  • Livre: Intelligent Accountability d’Onora O’Neill.

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Quelle que soit la méthode utilisée au sein d’une asso ou entre personnes dans le privé, c’est elle qui prime. Le respect du cadre déterminé en amont est primordial.

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Quelques outils de réductions des risques (à choisir avec les partenaires, tout ne fonctionne pas ensemble)

De façon individuelle:

  • les livres, articles, podcasts, sites, accompagnement pro… qui soulèvent des questionnements en amont
  • la progression lente et prudente
  • des débriefs avec les partenaires, avec un.e ami.e PAL, avec des orgas, dans un cercle de parole, ou avec un.e pro en séance (thérapie, coaching, hypnose…)
  • la présence de personnes de confiance dans l’espace et même une personne qui observe directement l’interaction (avec le consentement) pour vérifier que tout va bien
  • la mise en place d’un binôme PAL (check mutuel régulier, débriefing, soutien, coaching amical…)
  • la connaissance des membres du POD des partenaires
  • le vetting (le fait de se renseigner sur un.e éventuel.le partenaire avant de se lancer)
  • la négociation préliminaire (avec un questionnaire ou pas)
  • la roue du consentement
  • le consentement enthousiaste (si pas de oui continu, c’est non)
  • le safe word
  • les codes comme vert/orange/rouge/stop ou la double frappe, ou l’objet lâché ou le FFF (freezer, fight, fligh très clair et net)
  • le check continu (s’assurer clairement que tout va bien par des mots ou un geste code comme serrer la main et si l’autre serre deux fois c’est ok)
  • la connexion non verbale (lenteur, progression, vérification, écoute du souffle et des micros-mouvements, de la posture, de la respiration, des sons…) si elle est consentie par toustes ET admise dans le contexte.
  • une analyse personnelle poussée (conscience de soi): privilèges, ascendance, place dans les rapports de pouvoir systémiques / habitudes, ancrages / expérience / déclencheurs personnels de « space », de freeze, de régression, … / capacité d’attention à l’autre / état de la position méta et des vigies / …

En événements:

  • la charte d’une asso ou d’une activité précise, affichée sur le site, au mur, avec une définition du consentement appliqué dans le cadre, une orientation et des valeurs claires (inclusivité des diversités d’orientation sexuelles, de genres, de corps, d’origine ethnique, …)
  • un protocole à suivre dans le cas où il y aurait des bris de consentement, des agressions sexuelles, les étapes sont prévues (écoute, exclusion, réparation…)
  • les Anges / Angels / Caretakers (personnes qui ont interdiction de participer, sobres et facile à trouver, à contacter en cas de souci. Iels surveillent et sont responsables de résoudre les problèmes)
  • point prévention des IST
  • safer room, point d’écoute, lieu de repos
  • le PAL, en corresponsabilité
  • le POD, pour une justice transformative
  • les niveaux d’apprentissage sine qua non
  • les différents espaces dans la pièce (un coin repos, un coin papote, un coin jeu avec cadre strict, etc)
  • les cercles de discussion
  • les médiations
  • les protocoles de justice réparatrice
  • le call-out. Suite aux conséquences graves de call out communautaires, beaucoup de textes et d’outils sont sortis cette année. Pour résumer: le call out est réservé aux personnes vulnérables victimes d’oppressions systémiques, qui dénoncent des personnes privilégiées, en position de force.

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De nombreux liens dans: Liens Sx+ et consentement

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EN CONCLUSION

S’ouvrir au Sx+, c’est déconstruire les idées reçues- conscientes et inconscientes – sur la sexualité mais aussi sur l’hétéropatriarcat dans son ensemble. Et avec elle, les comportements toxiques pour soi et pour l’autre.

Patience, prudence, partage, plaisir… et puissance! (je fais référence à l’empuissancement féministe).

Bienvenue

https://www.instagram.com/marie.lisel/

QUELQUES TEMOIGNAGES

Témoignages

Il me manque des témoignages sur ce pan de mon travail (le sujet est plus difficile à partager que d’autres thèmes, je suppose).

Si nous avons travaillé ensemble et que la déconstruction du Sx+ t’a ravi.e, envoie-moi le tien? Merci!

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SENSUALITE

J’ai consulté Marie pour plusieurs problématiques dans ma vie. 

Aujourd’hui je voulais faire un retour sur l’une d’entre elle qui me tenait à coeur. Etre une femme libre, sensuelle, accomplie dans un lit avec un homme c’est quelque chose qui j’ai guéri et libéré grâce à mes séances avec Marie.

Je me suis tout de suite sentie à l’aise de discuter de mes blocages , sensations, colères, incompréhensions face à mon incapacité (avant je me sentais nulle dans un lit, je n’osais pas toucher un homme et dévoiler le peu de plaisir que je ressentais m’était impossible : oui car tout se bloque finalement / aujourd’hui j ai clairement changé de style de partenaires et je prends mon pied ah ah, j’ose, j’expérimente, je laisse mes envies s’exprimer comme elles le souhaitent et je peux vous dire que c’est vraiiiiiment très agréable!)

Je m’étais forgée une prison inconsciemment pour me protéger. Avant j’évoluais dans un milieu où les hommes imposaient leur « semblant » de force. Pour être acceptée je me suis tue et renfermée sur moi, j’ai éteint ma personnalité, ma force qui dérangeait, j’ai complètement perdu confiance en moi tout ça pour être acceptée de quelque chose que je pensais être de l’amour/ aujourd’hui mon changement et le respect que j’ai envers moi-même ne permettent pas à des abrutis imbus de leur personne de me remettre en question. Et bien évidemment je rencontre des hommes biens!)

Au fur et à mesure des séances je me suis rendue compte que mon apprentissage de la vie (assez stricte, rigide, parsemé de religion…) me dirigé vers des hommes irrespectueux, dominateur, égoïste… des hommes quoi.. je plaisante hein)

Faire des séances avec Marie, être accompagnée par Marie cela veut dire à mes yeux apprendre qui l’on est au plus profond de nous même. Apprendre à s’écouter, à s’aimer, à se faire confiance, « à créer son oeuvre », à s’émanciper!

Aujourd’hui ce n’est plus le même genre d’hommes que je laisse m’approcher. J’écoute les signaux que mon corp m’envoi. En gros je me gère, je tiens compte de ce que je ressent. Je fais l’expérience de la vie sous un angle complètement différent et ça bien du bien!

Big Hug
Merci Marie.

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Bonjour Marie

Ce petit message pour vous remercier de tout notre travail commencé en Novembre 2018, il y a deux ans.

Merveilleux travail de libération au fil des mois de nombreuses peurs, croyances et de programmes erronés…

Ouverture de mon cœur en travaillant sur l’ unification de ma famille intérieure et le lien retrouvé avec ma petite fille intérieure….

Développement et redécouverte de ma libido….
Une sexualité refoulée et enfouie depuis tant et tant d’années qui s ‘est révélée peu à peu comme une évidence et qui est aujourd’hui au meilleur de son épanouissement, malgré de nombreux abus et traumatismes…..

Magnifique travail et accompagnement qui m’ a permis de changer de vie, en réussissant parfaitement mon déménagement de la région parisienne à Montpellier et une très belle intégration dans cette nouvelle région…

Encore un très grand merci pour ce merveilleux accomplissement de moi même.

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=>>> Merci de renvoyer à ce travail de synthèse et de réflexion plutôt que d’en copier-coller des bouts sans mention (comme c’est déjà arrivé quelques fois) <<<=