°°°CREER SA VIE°°° régler un problème, soulager un symptôme, récupérer de l'énergie, lâcher du lest, s'émanciper d'une addiction, transformer le réseau d'influences, activer des ressources, choisir, se libérer, s'épanouir, ressentir, grandir, stimuler, se centrer, changer vers un mieux-vivre '''''CREER SON OEUVRE''''' ouvrir, inspirer, souffler, se laisser embarquer, improviser, écrire, dessiner, composer, danser, jouer, monter, construire, capter, oser, réaliser, proposer, partager, faire oeuvre ***CREER SON MONDE*** parcourir, explorer, plonger, planer, découvrir, étendre ses connaissances sensorielles, tester, examiner, prospecter, étudier par les sens, arpenter, jouer, expérimenter, modeler, moduler, inventer, augmenter, expanser…

Hypnose et science

La lettre des neurosciences, p11 du numéro spécial hypnose: Résultats du questionnaire à 11 items, développé dans notre institution pour évaluer le vécu des patients opérés d’un gliome cérébral sous hypnosédation. https://snhypnose.fr/wp-content/uploads/2015/09/publication.pdf

Les MTST

Méthode pour la transformation de la subjectivité par la transe

Je choisis (momentanément ou non) ce terme pour parler des méthodes, dont l’hypnose, qui permettent de modifier l’état de conscience (par différents moyens) pour travailler à un mieux-être (par différentes méthodes). D’autres parlent d’hypnotiques… mais ce terme est déjà employé par la médecine (et en plus il ramène aux somnifères). Bref, voilà… un tiroir avec différentes étiquettes.

Pour commencer, faisons connaissance avec les MTST et les moyens qu’ils proposent pour parvenir à différents EMC dans lesquels des processus de travail transforment la subjectivité.

Voyons pourquoi l’hypnose est étudiée par la science, au contraire d’autres MTST.

Penchons-nous sur quelques points éclaircis par les neurosciences sur l’EMC de l’hypnose.

Voyons enfin comment les scientifiques tentent de définir le taux d’efficacité de l’hypnose.

Après avoir pris connaissance des relations entre hypnose et science (et prolongé les points qui vous intéressent par les liens proposés), je vous invite à parcourir les pages:

 

Les MTST

L’on peut qualifier de MTST les nombreuses méthodes qui, comme l’hypnose, permettent de transformer la subjectivité de l’individu (comment je me sens, mon état mental et émotionnel, ce dont je me sens capable, mes représentations… et ce qui en découle: comportement, choix, réalisations) par un état de conscience modifié.

Les MTST rassemblent donc :

  • une méthode pour modifier volontairement l’état de conscience (méthode et EMC sont différents selon les hypnotiques)
  • un processus de travail sur soi pendant l’EMC (pour se sentir mieux, se libérer de blocages ou de liens toxiques, se tranquilliser, créer de nouvelles voies…).

Certaines MTST utilisent des drogues hallucinogènes (LSD, champignons, ayahuasca, peyotl, ibodega…), ce qui est interdit en France. L’une des conséquences est que le tourisme chamanique en Amazonie est devenu une  véritable industrie.

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Préparation de l’ayahuasca

D’autres ont développé des moyens différents pour permettre au cerveau de fabriquer ses propres drogues de modification de la conscience.

La respiration holotropique vient d’ailleurs des recherches du psychiatre-psychanalyste américain Stanislav Grof et de son épouse Christina, qui se sont vus interdire le LSD en tant que méthode pour atteindre l’EMC qui permettait d’appliquer une méthode « pour une vision unifiée des différents plans de l’être » (physique, psychologique, mental, affectif …). Ils ont alors développé une respiration qui « remplace » le LSD (conjuguée à des sons et à un travail corporel). Le principe fondamental de la thérapie transpersonnelle par la respiration holotropique est d’ailleurs la reconnaissance du potentiel curatif des états non ordinaires de conscience, dans lesquels la psyché manifeste une activité auto-thérapeutique spontanée.

 

Voyons quelques procédés pour obtenir un EMC (la liste n’est pas exhaustive):

  • substances psychédéliques
  • battement binaural au casque: pulsation produite par notre cerveau, lorsque ce dernier reçoit deux signaux sonores de fréquence différente. Ex: un son “plat” à 114Hz (un la#) dans l’oreille droite + un son “plat” à 124Hz (un si) dans l’oreille gauche -> on entend un “si-la#”, accompagné d’un “wum-wum-wum-wum” à 124Hz-114Hz = 10Hz (c’est-à-dire 10 battements par seconde). C’est là le battement binaural en question. Il est donc possible de créer des battements qui vont vers du beta et du theta. Testez ici (avec un casque)
  • ondes beta et theta par le battement du tambour du/de la chamane
  • stimulation par la lumière à des rythmes précis, dans des lunettes ou avec une lampe sur pied comme la Pandora Star (lampe neuro-stimulatrice combinant quatre oscillateurs stroboscopiques indépendants (une lumière blanche qui clignote) variant à la fois en vitesse et en intensité. L’interaction de ces sources de lumière déclenche l’expérience (vision) d’un monde de couleurs et de formes, différent à chaque voyage. Ce neuro-stimulateur déclenche des formes d’ondes cérébrales (EEG) normalement observées après plusieurs années de pratique de méditation. L’action se fait au niveau de la glande pinéale responsable, entre autre, de la sécrétion de la DMT (diméthyltryptamine).
  • respiration holotropique
  • mouvement continu (danse des 5 rythmes, derviche tourneur…)
  • immobilité (tenir une posture en yoga et en méditation…)
  • fixation de l’attention sur un objet extérieur (bougie, feu, pendule…)
  • fixation de l’attention sur un objet intérieur (respiration, tension musculaire, battement de coeur… mais aussi acceptation de l’émotion de la pensée, de la crampe que j’observe et accueille… pour la méditation de pleine conscience)
  • rituel et mantra
  • espace transitionnel
  • toucher (méthodes psycho-corporelles, EFT, …)
  • contamination : en contact avec une personne en transe hypnotique, il est possible d’entrer rapidement en EMC

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Hypnose, méditation de pleine conscience, cohérence cardiaque, yoga, respiration holotropique, Ho’Oponopono, néo-chamanisme, danse des 5 rythmes, EFT (Emotional Freedom Technique), sophrologie… permettent de modifier l’état de conscience sans prendre de substances psychédéliques, pour lancer un processus de transformation de la subjectivité vers un mieux-être (il ne s’agit pas ici de séances récréatives).

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La Respiration Holotropique ou le Voyage intérieur, réalisé par Raphaël Lutran https://www.youtube.com/watch?v=rG-Ku9V0IZ8

Pourquoi certaines MTST sont-ils choisis pour les études scientifiques?

Certaines, comme l’hypnose éricksonienne, la méditation de pleine conscience, la cohérence cardiaque, sont étudiés en laboratoire de recherche. Ce sont des MTST qui sont en voie de reconnaissance par les institutions (hôpitaux, universités, médicales, système scolaire) et les entreprises… et qui sont en voie plus ou moins avancée d’encadrement légal. Ils sont également pratiques à étudier en labo (pas de tambours, de fumée, ni de groupe qui danse…).

D’autres partagent des habitus avec des techniques de tradition religieuse ou mystique (tambour, rituel, plume, chants, appel aux esprits…) ou avec des techniques qui utilisent des substances psychédéliques. Ces résonances leur donne un côté « new âge » ou sulfureux ou hasardeux, incompatible avec les institutions.

Le souci pour l’étude de certaines MTST est aussi la diversité des pratiques regroupées sous un même nom. Le néo-chamanisme, par exemple, rassemble autant des praticien.ne.s ayant étudié et intégré l’enseignement de la Foundation for shamanic studies que des personnes qui ont passé un temps en Amazonie et qui en sont revenu.e.s avec l’impression d’être devenu.e guérisseur/euse super magique. Le corpus (profils, outils, processus, croyances…) est donc très hétérogène.

L’hypnose est donc l’une des MTST étudiées en laboratoire de recherche institutionnel. Youpi!

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Réunion de néo-chamanisme à Dole, dans le Jura

Que mesure-t-on dans les études scientifiques sur l’hypnose?

Les drogues hallucinogènes agissent sur le cerveau et sont étudiées en laboratoire depuis longtemps. Mais le corps est aussi capable de fabriquer des drogues naturellement (chimie du cerveau: diméthyltryptamine, mélanine, sérotonine, dopamine, adrénaline,…), qui ont un effet sur les états de conscience et qui peuvent être mesurées.

Les fréquences en Hz présentes dans le cerveau et l’activation des différentes zones du cerveau peuvent être étudiés également. L’on peut aussi mesurer des facteurs physiologiques (le rythme cardiaque, le rythme respiratoire, la pression artérielle, les mouvements oculaires, la dilatation des pupilles…), sans compter le vécu subjectif des sujets d’expériences et les rapports des chercheurs praticiens en hypnose. Il y a donc de multiples facteurs à prendre en compte pour comprendre comment le cerveau gère les états modifiés de conscience.

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L’hypnose et la science: deux mesures

L’hypnose produit un ensemble de modifications neurophysiologiques suffisamment caractéristiques pour être objectivées grâce à l’imagerie médicale.

L’authentification neurophysiologique du phénomène est rassurante, mais elle n’explique pas pour autant les manifestations psychologiques.

Il existe donc d’un côté des recherches sur l’efficacité de l’hypnose et de l’autre côté des recherches sur le fonctionnement de l’hypnose sur le cerveau.

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Les neurosciences

Des chercheurs parviennent à visualiser les effets de l’hypnose sur le cerveau, grâce à de nouvelles techniques d’imagerie.

Les explications neurologiques sont disponibles dans les nombreux liens ci-dessous. Je ne reprends ici que quelques conclusions.

Tout le monde n’est pas hypnotisable au même degré

Par exemple, pour sélectionner 43 sujets «hautement hypnotisables», l’équipe du Pr Spiegel a d’abord soumis 545 étudiants à différents tests de suggestibilité. L’objectif était ensuite de comparer leurs IRM avec celles de 24 étudiants «peu hypnotisables». «Dans la population générale, il y a plus de personnes réfractaires à l’hypnose (environ une sur trois) que de personnes très sensibles, environ 15 %».

Un état différent du sommeil, de la pleine activité, de la rêverie, de la méditation…

L’activité du cerveau sous hypnose diffère complètement de celle du sommeil, de la méditation et de la rêverie (réseau par défaut). L’état d’hypnose est donc un état de conscience  singulier. Il s’agirait davantage d’un état de plein éveil ou « éveil paradoxal » (pour répondre au « sommeil paradoxal »).

Des ondes Alpha et Theta

Les ondes électriques cérébrales durant la pratique de l’hypnose sont mesurables par électroencéphalographie (EEG), qui mesure l’activité électrique du cerveau et la représente sous la forme d’un tracé.

Les ondes Bêta (13 Hz et davantage) : état de veille, activité, apprentissage. L’encéphalogramme nous montre que le cerveau affiche des cycles de l’ordre de 14 à 21 cycles par seconde. Dans les états d’hyper-activité, notre cerveau fonctionne bien plus près des 21 cycles/secondes que celui des 14 cycles.

Les ondes Alpha (8 à 12 Hz) : méditation, hypnose très légère, visualisation. Dès que nous avons les yeux fermés, que nous prenons une position confortable, allongé sur un lit par exemple, automatiquement l’encéphalogramme affiche un ralentissement des ondes cérébrales et notre cerveau fonctionne alors suivant un rythme qui oscille entre 7 et 14 cycles/secondes. A ce rythme, les deux hémisphères du cerveau arrivent à fonctionner ensemble en harmonie. Cela se fait progressivement: au début, l’état est proche de l’état d’éveil, nous sommes juste en position de relâchement, puis tout notre corps se détend, avec la possibilité de penser à des préoccupations, puis vient l’impression de planer, puis le passage vers l’état plus profond.

Les ondes Thêta (5 à 7 Hz) :  état de transe hypnotique profond. Lorsque l’activité cérébrale se ralentit encore et que nous arrivons dans une zone qui oscille entre 4 et 7 cycles/secondes, nous pouvons dire que le cerveau fonctionne au rythme des ondes Théta. Ce rythme correspond à la phase du sommeil léger, et plus nous nous enfonçons dans ce rythme, plus le sommeil devient profond. Au niveau Thêta, nous trouvons aussi la zone correspondant à l’hypnose guidée et la zone d’insensibilité à la douleur. C’est donc ce niveau que nous explorons lors des séances d’hypnose profonde et de régressions, et aussi celui qui est utilisé dans les hopitaux pour l’hypnose d’anesthésie.

Les ondes Delta (0,5 à 4 Hz) : sommeil profond. Plus nous fonctionnons en dessous de 4 cycles/secondes, plus nous sombrons dans des états de coma qui s’approchent de la mort physique. Dans cette zone, seules les fonctions vitales sont assurées par le cerveau. Lorsque l’encéphalogramme affiche un tracé plat, cela signifie la mort cérébrale… n’ayant plus d’activité cérébrale, l’individu est considéré comme mort physiquement.

PS: les battements binoraux proposés à écouter au casque reposent sur ce principe. Ce sont des artéfacts auditifs (sons apparents) produits par le cerveau. Lorsque deux sons de fréquences inférieures à environ 1 000 à 1 500Hz, et légèrement différentes (moins de 30Hz sinon en entend les deux fréquences et non le battement), sont présentés indépendamment à chaque oreille du sujet (dans un casque sinon les sons se mêlent dans l’air), les sujet entend la différence entre les deux fréquences. Il est donc possible d’envoyer des ondes Beta ou Theta  au sujet, pour modifier l’état de conscience par le son. Un autre moyen de modification de l’état de conscience par le son est le battement de tambour (en live ou en enregistrement), utilisé dans le chamanisme et le néo-chamanisme (Michael Harner l’explique dans son ouvrage, La voie du chamane).

Sous hypnose, on vit une expérience, on ne se remémore pas un souvenir

En état d’hypnose, le sujet, apparemment somnolent, expérimente par le biais de l’imagerie mentale un souvenir cohérent, vivace et multisensoriel

Sous hypnose, il y a activation des réseaux cérébraux suivants:

  • la région occipitale, comme s’il voyait réellement
  • cortex préfrontal et régions associées (sensations multisensorielles)
  • les régions pariétales, comme si le sujet éprouvait les sensation de nager alors qu’il est immobile sur la table
  • les régions précentrales, comme s’il bougeait réellement.

Il y a désactivation du précuneus et du cortex cingalaise postérieur qui corrélés au siège de la conscience de soi au point de vue conceptuel et exécutif (sentiment d’être soi, initiateur de ses actes), régions activées en état d’éveil et désactivées en état de sommeil.

Pour un patient qui ne serait pas en état d’hypnose, ce sont les lobes temporaux de droite et de gauche qui s’activent lorsque que celui-ci se remémore simplement un souvenir.

(travaux du Professeur Faymonville, du CHU de Liège, par neuro-imagerie)

Sous hypnose, plusieurs aires cérébrales sont activées: le cortex visuel, le précuneus, le cortex occipital, le cortex cingulaire antérieur et le cortex temporal.

Effet téléobjectif 

« Sous hypnose, on réduit son attention comme sous l’effet d’un téléobjectif. Ce que l’on voit est beaucoup plus détaillé mais on voit moins ce qu’il y a autour. Il y a une réduction de l’activation des régions cérébrales (cortex cingulaire dorsal antérieur) qui évaluent le contexte, nous aident à décider parmi la multitude de choses qui nous entourent lesquelles il faut ignorer et celles qui méritent notre attention. » (Professeur David Spiegel, directeur du «Centre de santé et stress» de l’université de Stanford, en Californie).

Les patients hypnotisés sont davantage en mesure de se concentrer sur une tâche en particulier, sans se soucier de l’environnement extérieur.

Diminution de la sensation de douleur

L’intensité de l’activation du cortex cingulaire antérieur, la zone qui correspond aux aires de la douleur dans le cerveau est diminuée lorsqu’une personne est sous hypnose.

Contrôle des réactions physiques en réponse à des facteurs de stress

Pour le Pr David Spiegel, directeur du «Centre de santé et stress» de l’université de Stanford, en Californie, sous hypnose, il y a une augmentation des connexions entre la partie du cerveau impliquée dans le contrôle exécutif (le cortex préfrontal dorsolatéral ou DLPFC) et la partie qui règle les fonctions corporelles (insula). L’hypnose aide ainsi les gens à contrôler leurs réactions physiques en réponse à des pensées et des facteurs de stress.

Une plus grande connexion entre l’esprit et le corps

Les réseaux associés à la communication entre l’esprit et le corps seraient plus connectés que dans un état non-hypnotique.

Action sur l’exécution du mouvement lors des paralysies hypnotiques

La motricité implique de nombreuses parties cérébrales de notre cerveau. Lors d’un mouvement nous réalisons trois phases:  l’intention motrice, la préparation du mouvement, l’exécution du mouvement. L’hypnose ne modifie pas la préparation du mouvement, étant donné que le cortex moteur et la voie corticospinale s’activent. L’hypnose agit cependant sur l’exécution du mouvement, qui est contrée.

PS: notons que les test effectués en hôpitaux, pour les besoins des machines, se font la plupart du temps en position immobile. Or, il est possible de danser, de parler, de dessiner en état d’hypnose!

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Performance de dessin sous hypnose de Fabrice Cazenave: « de la texture du présent ». Sur une invitation d’Agnès Callu, le 19 mars 2018, dans le cadre de Dessein, Dessin, Design (DDD), fabrique médiatique de l’histoire. Photo Barbara Tannery.

 

De nombreuses découvertes des neurosciences sur l’état d’hypnose sont disponibles dans les liens ci-dessous:

Pour les néophytes sur le fonctionnement du cerveau, voici tout d’abord le support d’un blog de professeur, très pédagogique: Le cerveau à tous les niveaux

Neuroscience of Consciousness, Volume 2017, Issue 1, 1 January 2017: New directions in hypnosis research: strategies for advancing the cognitive and clinical neuroscience of hypnosis

Les Académies et l’Institut de France: 6 conférences du colloque de 2012 (pdf et audio): « que nous apprennent les neurosciences sur les états modifiés de conscience? »

La lettre des neurosciences: Hypnose: une autre conscience, de nombreux articles dont celui de Rémy Schlichter RÉMY SCHLICHTER (Institut des Neurosciences Cellu- laires et Intégratives, UPR3212 CNRS – Université de Stras- bourg): bases neurophysiologiques de l’état hypnotique

Doc en ligne du 10ème Congrès de la SAETD, « DOULEUR ET HYPNOSE« , 8 & 9 octobre 2015, F.D BENOUFELLA, R.MOKRETAR, Service d’Anesthésie Réanimation CHU Ben Messous, sur la compréhension des mécanismes cérébraux sous-jacents de l’hypnose grâce à la neuro-imagerie

DU Hypnose Pr Pierre Payoux, Centre TEP, Inserm: Imagerie cérébrale hypnose et douleur

Carnet2psycho: L’activité cérébrale sous hypnose

Revue Science, Vol 342, Issue 6158, 01 November 2013 : numéro spécial cerveau

L’hypnose et la santé: Les effets de l’hypnose sur le cerveau

Planète santé: l’hypnose modifie l’état du cerveau

Pour la science: le cerveau observé sous hypnose 

La Recherche:   comment l’hypnose agit-elle sur le cerveau? 

Science et avenir: Le cerveau dans tous ses états

Sciences et vie: Peut-on être éveillé et ne pas penser? 

France Culture:  Comment l’hypnose agit-elle sur le cerveau?

Sciences humaines:  L’hypnose, le thérapeute et la science 

Le Figaro: Les secrets de l’hypnose se dévoilent

France TV infoUne étude publiée le 28 juillet dans la revue britannique « Cerebral Cortex » affirme que le cerveau fonctionne différemment quand une personne est sous hypnose. 

Brain map en vidéo

Cerveau, entre arts et sciences

Générateurs de battement binauralFractal Panda: / Binaural beats generator

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Les rapports sur l’efficacité de l’hypnose

Comme l’efficacité de l’hypnose dépend en grande partie du contrat thérapeutique, de l’adaptation du thérapeute à son sujet et de l’implication du sujet, qui dépend aussi des enjeux comme la peur d’avoir mal ou le désir de sortir d’une situation désagréable, il est difficile de tester en laboratoire – avec des protocoles unifiés et sans enjeux autres que les tests – des états hypnotiques semblables à ceux qu’une personne vit avec sa/son praticien.ne en thérapie ou en traitement de la douleur.

L’inserm a rendu un rapport détaillé qui fait état de cette difficulté.

Rapport de l’Inserml’efficacité de l’hypnose: Il existe une vingtaine d’études cliniques (incluant plus de 100 sujets) et/ou revues de la littérature réalisées par la fondation Cochrane qui ont eu pour but d’évaluer l’efficacité de l’hypnose dans certaines de ses indications: hypnosédation, hypnoanalgésie (accouchement, intervention chirurgicale, etc.), pathologies fonctionnelles (colopathie, bouffées de chaleur, etc.), psychiatriques (addictions, stress post traumatique). Certaines de ces études ont de réelles qualités méthodologiques. Les résultats sont variables.

Il existe néanmoins suffisamment d’éléments pour pouvoir affirmer que l’hypnose à un intérêt thérapeutique potentiel, en particulier en anesthésie per-opératoire ou dans la colopathie fonctionnelle (colon irritable).

Les données actuelles sont insuffisantes voir décevantes dans d’autres indications comme le sevrage tabagique ou la prise en charge de la douleur lors de l’accouchement.

Des études qualitatives conduisent cependant à relativiser la portée de ces conclusions : les bénéfices de l’hypnose tels que formulés par les patients ont du mal à être traduits en termes numériques à l’aide des instruments cliniques habituellement utilisés dans les études. Par exemple, dans le traitement de la douleur, c’est l’impact émotionnel de la douleur qui serait réduit par l’hypnose plus que l’intensité de la douleur elle-même.

Revue de la littérature médicale scientifique et de la littérature destinée 

aux professionnels: Evaluation de l’efficacité de la pratique de l’hypnose

Dr Jean-Marc Benhaiem sur HuffPost: Hypnose, méditation: pourquoi ces thérapies fonctionnent

France Inter:   L’hypnose à l’étude

 

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La lettre des neurosciences, p11 du numéro spécial hypnose: Résultats du questionnaire à 11 items, développé dans notre institution pour évaluer le vécu des patients opérés d’un gliome cérébral sous hypnosédation. https://snhypnose.fr/wp-content/uploads/2015/09/publication.pdf

 

© Marie Lisel