°°°CREER SA VIE°°° régler un problème, soulager un symptôme, récupérer de l'énergie, lâcher du lest, s'émanciper d'une addiction, transformer le réseau d'influences, activer des ressources, choisir, se libérer, s'épanouir, ressentir, grandir, stimuler, se centrer, changer vers un mieux-vivre '''''CREER SON OEUVRE''''' ouvrir, inspirer, souffler, se laisser embarquer, improviser, écrire, dessiner, composer, danser, jouer, monter, construire, capter, oser, réaliser, proposer, partager, faire oeuvre ***CREER SON MONDE*** parcourir, explorer, plonger, planer, découvrir, étendre ses connaissances sensorielles, tester, examiner, prospecter, étudier par les sens, arpenter, jouer, expérimenter, modeler, moduler, inventer, augmenter, expanser…

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Des formations en hypnose?

Je reçois de plus en plus de demandes de renseignements sur «comment devenir accompagnant.e en hypnose?»

Tout d’abord, je ne partage que des formations complémentaires (hypnose inclusive, REVAH…), pas les bases (tech, prat, etc).

Ensuite, aucune formation pour les personnes qui n’ont pas de titre de professionnel.le de la santé n’est reconnue par l’état. Comme les psychanalystes, nous n’existons pas officiellement en tant que thérapeutes (sauf pour celleux qui ont un autre titre en plus, comme psychologue ou psychiatre). Ca avance mais le chemin sera encore long.

Ce qui a pour conséquence des propositions commerciales hallucinantes de légèreté et une qualité extrêmement inégale de praticien.ne.s. Non, on ne peut pas être capable d’accompagner des personnes plongées en transe en 12 jours, sans avoir reçu aucune autre formation préalable. C’est tout simplement dangereux et aberrant!

Je n’ai pas de recommandation d’écoles. Ce sont des entreprises qui fabriquent des flopées de promotions de praticien.ne.s potentiel.le.s et donnent un certificat plus ou moins facilement, pour pas mal d’argent.

Je vous recommanderai les formations présentant les enseignant.e.s les plus reconnu.e.s par leurs pairs et surtout… les plus longues, avec plusieurs cycles successifs, des supervisions, des formations continuées.

Je vous recommanderai de les étaler largement dans le temps. Car le temps d’intégration de la matière, d’exercices entre élèves, de process internes… est vraiment primordial.

Je vous recommanderai de faire les stages deux fois (à l’Arche c’était compris dans le prix quand j’y suis passée et ça m’a bien éclairée) et aussi de choisir avec soin des formations complémentaires en hypnose mais aussi en thérapie (hello les traumas!), en plus des conférences et livres et podcasts pour élargir les connaissances dans différentes matières.

Je vous recommanderai des supervisions individuelles (les groupes ok, mais ce n’est pas suffisant) dès le premier suivi. Pas nécessairement en hypnose d’ailleurs (ma propre superviseuse est gestaltiste car je travaille avec elle sur ma posture, mon cadre et pour la technique je le fais ailleurs, en groupe ou en intervision).

Je peux répondre à « quelles formations as-tu faites? ». La page est sur mon site. C’est beaucoup, beaucoup, beaucoup de temps, d’énergie, de concentration et d’investissement financier. Parfois j’ai bien choisi et parfois non. Et je continue. Les dernières: 12 jours en «Dynamiques émotionnelles et relationnelles», par Cyrille Champagne (fantastique!) et 3 jours d’approfondissement «hypnose-trauma», par Evelyne Josse (éclairant).

Quant aux formations que je dispense en REVAH, en accompagnement inclusif, elle s’adressent uniquement à des accompagnant.e.s déjà formées par ailleurs. Ce sont des outils supplémentaires, une façon de se réapproprier la pratique, pas une formation globale de base.

SURTOUT…Je vous recommanderai des années de thérapie personnelle. J’insisterai encore et encore sur le fait de travailler avec ses sois de façon profonde et continue.

S’il y a bien une école qui m’a permis de me sentir « safer » en accompagnement, c’est celle de mes propres thérapies. 30 ans de soins divers, parfois classiques (psychanalyse freudienne orthodoxe, systémique, hypnose…), parfois alternatifs (^^), avec des personnes merveilleuses (si ce n’est pas le cas, je bifurque rapidement).

Et ça continue, je n’arrêterai pas d’être moi aussi en thérapie en plus de mes supervisions de travail. Car nous sommes nos propres outils. Et nos responsabilités sont grandes, en tant que co-pilotes de systèmes parfois en douleur, en dérive ou simplement en crise.

Avant de vouloir accompagner les autres, il est nécessaire de discerner le fonctionnement de son propre système et d’avoir réglé les problèmes qui pourraient interférer trop fort avec le rapport thérapeutique.Bien sûr, il ne s’agit pas de viser un idéal de fonctionnement psychique… mais bien d’être en état d’accompagner en co-pilote « suffisamment safe », sans intrusions, sans grosses interférences par projections sauvages, sans impacts personnels inconscients trop violents, avec empathie et présence, sans camouflage. Et ça demande un sacré boulot, qui ne se termine jamais.

Voilà… si tu es toujours motivé.e, Go!