°°°CREER SA VIE°°° régler un problème, soulager un symptôme, récupérer de l'énergie, lâcher du lest, s'émanciper d'une addiction, transformer le réseau d'influences, activer des ressources, choisir, se libérer, s'épanouir, ressentir, grandir, stimuler, se centrer, changer vers un mieux-vivre '''''CREER SON OEUVRE''''' ouvrir, inspirer, souffler, se laisser embarquer, improviser, écrire, dessiner, composer, danser, jouer, monter, construire, capter, oser, réaliser, proposer, partager, faire oeuvre ***CREER SON MONDE*** parcourir, explorer, plonger, planer, découvrir, étendre ses connaissances sensorielles, tester, examiner, prospecter, étudier par les sens, arpenter, jouer, expérimenter, modeler, moduler, inventer, augmenter, expanser…

Exploration queer: à la découverte de la fluidité (tout public)

Claude Cahun

Ateliers d’exploration hypnotique de la fluidité du genre?

Dans cette série d’ateliers en présentiel, nous cherchons à ouvrir les possibles de nos représentations de la fluidité du genre et à les explorer par différents biais, axes, thématiques, jeux… HYPNOTIQUES

 une rivière entre des rives

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Traversée arc en ciel

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@ PAU BARRENA / AFP

Les secrets de ma licorne 

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Jérôme Bosch Le Jardin des Délices, le Paradis, détail, 1480-1490

Loutre, ours.e, ourson.ne, panda, loup.ve, chat.te, gerboise, crevette, moustique… quelles représentations animales allez-vous rencontrer? Qui seront vos guides d’exploration?

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Sorcière écoféministe queer

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Witch dance

Différentes techniques…

  • nous explorons des paysages symboliques
  • nous jouons avec des rituels singuliers
  • nous mettons en mouvement ce qui est prêt à être transformé selon le « comment ça peut être encore mieux, maintenant et selon tel contexte? »
  • nous expérimentons nos curseurs : si je pousse cette donnée à fond, je vois-entends-ressens quoi? plus de…? quel est le niveau optimal? comment ce réglage entre-t-il en interaction avec d’autres curseurs? Comment pourraient-ils se régler de façon automatique? Quel contrôle volontaire ai-je envie d’avoir? quand? comment?
  • nous papotons avec les dividus qui tiraillent à l’intérieur
  • nous rencontrons nos représentations profondes
  • nous dealons avec nos besoins et désirs
  • nous travaillons avec des objets transitionnels, des dessins automatiques, des sons et mouvements spontanés
  • nous optimisons les liens et les représentations qui nous constituent en allant récupérer des ressources enfouies
  • nous nous laissons divaguer… car la rêverie ouvre des possibles inouïs!
  • nous allons à la rencontre de nos fantasmes cachés
  • nous créeons notre vie et notre monde, chacun.e à sa façon, singulière 😉

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A qui s’adresse ces ateliers?

Ces ateliers s’adressent évidemment aux personnes qui se ressentent genderfluid, mais aussi à celleux qui désirent explorer cette part de fluidité qu’iels ne se sont pas encore autorisé.e.s à accueillir pleinement.

La porte est dès lors ouverte à tou.te.s, à condition de respecter les habitus queer, pour garantir un espace safe, inclusif, non oppressif.

Les maladresses seront relevées tranquillement, de façon à permettre la compréhension et l’évolution. Les attaques ou jugements, eux, ne seront pas tolérés. Les personnes qui se situeraient délibérément dans l’exclusion ou l’oppression sous quelque forme que ce soit seraient priées de quitter le groupe.

Pour cela, les personnes qui viennent pour découvrir leur fluidité sont invitées à prendre le temps d’observer et d’apprendre les codes (comme le langage inclusif, la manière de genrer une personne, le vocabulaire, les représentations non binaires…).

Les ateliers réalisés sur invitation sont en non-mixité ou en mixité selon la volonté des pôles organisations. La non-mixité est plus confortable. C’est selon vos contextes et intentions.

Dans ce projet d’une série d’ateliers à Bruxelles, que j’organise moi-même en 2017, je monte un groupe à la fois mixte et safe pour:

  • faire progresser le débat idéologique par l’expérience de la fluidité, de la non binarité, de l’égalité, de l’inclusion… qui permet un partage de compréhension profonde, une ouverture, davantage de tolérance
  • permettre la rencontre entre des mondes (je suis souvent un pont) et faire circuler une suite d’expériences entre des personnes dont le point commun est le respect de l’autre et le désir d’ouvrir, d’explorer, de trans-former ses représentations pour créer sa vie et son monde de façon singulière et libre.

Le genre est politique.

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FloZif (activiste queer)

En cas de maladresse dans cet article

Si je suis maladroite (et non malveillante) dans l’expression ou le contenu de cet article, merci de le le dire gentiment (lisellesil@gmail.com). Je rectifierai selon les retours.

Pour comprendre mon positionnement, lisez la page Licornes

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Cultures Queer?

Chacun.e a la liberté d’être soi, au-delà des représentations genrées binaires de la société dominante, qui donne le pouvoir aux hommes cis hétérosexuels blancs et somme chacun.e de correspondre dans ses comportements et ses représentations à: M/F, blanc/autres, corps normé (mince, jeune et musclé, vulve en prune, etc) / corps rejeté (pilosité, âge, poids, cicatrices, handicap, genre différent du sexe de naissance, modifications corporelles, orientations sexuelles autres que hétéro…), dominant/dominé…

La revendication de la multiplicité des corps, des genres et des identités est donc aussi politique, pour la liberté de s’inventer hors des catégories pré-normées et pour l’égalité. Il revendique un autre fonctionnement que le patriarcat, ses conceptions binaires, sa domination masculine (selon les pouvoirs: économique, politique, symboliques, sexuels…). Notons que, en revanche, le système mainstream gay reproduit les normes sexistes et capitalistes. Notons également que le féminisme essentialiste ou différentialiste met en avant des « qualités spécifiques féminines » et les « qualités spécifiques masculines », de façon binaire. 

Les cultures LGBTQIA+, aux approche inclusive et inter-sectionnelle, gagnent à être partagées avec le plus grand nombre, autant que le tout public gagne à expérimenter les nouvelles formes d’expression de soi, les identités collectives en marge des catégories dominantes, l’état d’esprit de tolérance, d’inclusivité, d’acceptation de la personne telle qu’elle est et non telle que les normes lui demandent d’être, les solidarités communautaires...

Il s’agit de sortir des cases dominantes préformatées pour s’inventer et de revendiquer la liberté de le faire.

Ourit Ben-Haim

« Underground New-York Public Library » par Ourit Ben-Haim

LeS genreS non binaires/ genreS fluideS, ça concerne qui?

LeS genreS non binaires/ genreS fluideS sont l’expression d’un continuum des genreS le long duquel les personnes sont libres d’évoluer vers une zone de confort qui ne dépend ni du sexe (génétique et constitution des organes de reproduction) ni des orientations sexuelles.

En effet, on peut être à la fois homme cis gay biphobe… ou femme trans hétéro ou genderfluid nosex… (je ne rentre pas dans les mille et une nuances zébrées du vocabulaire sur le genre, la sexualité et les préférences émotionnelles des personnes neuroatypiques que je salue tendrement au passage).

Un amalgame obligatoire entre le sexe et une identité de genre est encore très vivace, autant au niveau législatif, médical, administratif, social que culturel.

La pression des représentations binaires s’oppose à la liberté de s’inventer en tant qu’intersexe, transexuel, transgenre, genderfluid… ce qui commence dès la naissance (opération des bébés intersexes), se poursuit dans l’éducation « en fille » ou « en garçon » à la maison et à l’école, se prolonge dans la rue, dans les médias, les administrations, dans le langage aussi…

Elle a ont aussi un impact sur la vie de tou.e un.e chacun.e.!

Le féminisme queer élargit la réflexion. La culture queer rassemble des personnes qui s’identifient à un genre fluide et des personnes qui s’identifient à un genre M ou F et qui refusent de se voir assignées à des représentations, des comportements, des devoirs, des positionnements selon leur genre, qui dépendrait « naturellement » de leur sexe.

Libre à chacun.e d’explorer les genres, les orientations sexuelles, les orientations relationnelles… d’hybrider les représentations, de s’inventer!

Par exemple, je suis personnellement de sexe biologique féminin, pronom féminin (ou neutre dans certains contextes), je ressens la fluidité du genre de façon différente selon les moments et les contextes ET je gère mes poils, mes cheveux, mon poids, mes fringues, ma gestuelle, mon vocabulaire, mon positionnement dans un groupe, mes activités, mes orientations sexuelles, mes relations (amicales, amoureuses, sportives et autres), mes interactions… selon ce que je ressens comme juste selon mon identité propre et non selon la pression patriarcale binaire qui me demande d’être « féminine » selon des représentations hétéronormées conservatrices. Je suis moi. Tu es toi. Chacun.e accueille l’identité de l’autre sans jugement, tant que cette identité n’exprime aucune oppression.

En outre, dans mon positionnement d’accompagnante, je suis très attentive à accueillir chaque personne telle qu’elle est. A lire: « Licornes, zèbres, fées, loutres, nonnes, none… bienvenue!« 

La culture queer, c’est surtout la liberté de s’inventer en dehors des diktats et dans l’égalité, l’inclusivité, la tolérance, ce qui a priori pourrait intéresser pas mal de monde… mis à part les personnes qui craignent de perdre leur position dans la société dominante ou bien de « ne plus s’y retrouver » et donc de perdre des repères rassurants et « ordonnés », même s’ils enferment.

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Avida Bystroöm

Un exemple médiatisé (notamment par LesInrocks), celui d’Avida Bystroöm (égérie d’Adidas).

A la diffusion de la campagne, la mannequin se prend une volée de commentaires négatifs en référence à ses poils de jambes. Le site Madmoizelle en publie un petit florilège : « Va te raser », « Dégueulasse, proprement dégueulasse », « Si elle se rasait les jambes, ouais, je voudrais carrément la baiser ».

Arvida, dont le travail photographique explore le thème de la féminité à force de coupes menstruelles, sex-toys, poils pubiens et clichés de sa cellulite, répond aux commentaires sur son compte Instagram : Ma photo pour la campagne Adidas Originals Superstar a reçu beaucoup de commentaires négatifs la semaine dernière. Moi, avec mon corps en bonne santé, blanc, cisgenre, dont le seul détail non conforme est un tout petit peu de poils. J’ai littéralement reçu des menaces de viol dans ma boîte de messages privés. Je ne peux même pas imaginer ce que ça doit être de ne pas avoir ces privilèges et exister dans le monde. Je vous envoie de l’amour et essayez de vous souvenir que tout le monde n’a pas la même expérience de vie. »

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Couvent de Paname – Les Soeurs de la Perpétuelle Indulgence

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