°°°CREER SA VIE°°° régler un problème, soulager un symptôme, récupérer de l'énergie, lâcher du lest, s'émanciper d'une addiction, transformer le réseau d'influences, activer des ressources, choisir, se libérer, s'épanouir, ressentir, grandir, stimuler, se centrer, changer vers un mieux-vivre '''''CREER SON OEUVRE''''' ouvrir, inspirer, souffler, se laisser embarquer, improviser, écrire, dessiner, composer, danser, jouer, monter, construire, capter, oser, réaliser, proposer, partager, faire oeuvre ***CREER SON MONDE*** parcourir, explorer, plonger, planer, découvrir, étendre ses connaissances sensorielles, tester, examiner, prospecter, étudier par les sens, arpenter, jouer, expérimenter, modeler, moduler, inventer, augmenter, expanser…

Mon histoire avec les chevaux

Anik, Berlin 2017

Je suis née dans une campagne rude et magnifique. J’ai grandi en liberté, au sein d’une famille proche de la terre, de l’eau, des plantes, des animaux, entre fermiers, marchands de bestiaux, randonneurs, amoureux des potagers et… naturalistes (il y avait aussi quelques braconniers mais ça…).

« Dada » a fait partie de mes tous premiers mots. A 6 ans, je chevauchais gaiment des poneys, mais aussi Etoile, une jument noire toute ronde, entourée alors des bras de mon intrépide cousine (qui avait 12 ans), à fond de balle dans les champs! Puis mon rôle de premier poids-plume humain sur le dos de jeunes chevaux et poneys débourrés à la longe (j’ai appris à tomber en souplesse au judo, ça m’a bien servi au débourrage).

Quand j’ai eu 12 ans, Puce est arrivée dans ma vie. Elle fut ma compagne de jeu et d’amour, résiliente elle aussi, avec qui j’ai sillonné les forêts et passé les obstacles (au propre comme au figuré), pendant toute mon adolescence. Ma meilleure amie. Jusqu’à sa brutale disparition… – Temps de suspension – …

A 18 ans, comme j’étais dans un milieu urbain (pour l’université), j’ai tenté un petit moment le dressage à l’espagnole (retour au sable… pas longtemps), avant de trouver le moyen de « sortir au vert » de grands chevaux de sports sophistiqués, que des propriétaires me confiaient pour leur faire prendre l’air entre les séances de travail, dans les campagnes en périphérie. J’ai passé ainsi de chouettes années de complicité avec trois d’entre eux (Goéland! Bergamote! Castle Town!), dans la joie de se perdre, de respirer, de découvrir des recoins sous les feuillages, plutôt que de tourner en rond dans le sable pour peaufiner des piaffés, demi-voltes, triples sauts et autres acrobaties savantes (Puce et moi avions un moment testé cela aussi, parfois avec exaltation, parfois en se plantant… elle était notamment horripilée par l’exercice des « contre-épaules en dedans » et demandait sa récompense (un obstacle sans être guidée), quand nous parvenions à en réussir, mais contrairement aux chevaux de compet, c’était du jeu).

Vers 30 ans, brutalement, mon dos a craqué. Impossible de porter un ballot de foin, un seau d’eau, une selle ou même de tenir un postérieur pour le nettoyer. Quand à monter ou longer un cheval, à accueillir un câlin musclé… ça devenait une prise de risque inconsidérée. Engueulades des médecins… J’ai migré dans des villes de plus en plus vastes et j’ai tenté de faire le deuil de mes compagnons de voyage en plongeant… dans l’art contemporain!

Début de la quarantaine, en visite dans le village de ma mère, j’ai assisté à une petite fête organisée pour le baptême des arbres nouvellement plantés dans la « grand rue » (en fait, il n’y a qu’une rue). C’est là que j’ai rencontré Michel, un homme très âgé à la fois malicieux, à la mise décalée, excentrique et totalement amoureux de la nature, qu’il protégeait farouchement. Pendant des années, il allait même au milieu des hordes de biches avec son cheval blanc, que les cervidés avaient adopté. Je le connaissais de vue car nous passions régulièrement en marchant près de ses étangs, mais je ne lui avais jamais adressé la parole, à part pour le saluer quand ma mère et lui échangeaient cordialement leurs observations ornithologiques. A ce baptême, en un mot un geste, il m’a présenté ses chevaux. Je n’ai pas réfléchi, j’ai oublié mon dos et j’ai remis le pied à l’étrier. Chevauchées calmes, nature préservée (nous restions dans la forêt et les rivières, sans traverser de route ou de village), compagnons confiants et de belle humeur montés en ackamore, silence, fougères, rochers, rivières… le vieil-homme et la blessée-du-dos qui se parlaient sans un mot ont connu bien des heures magiques. Puis la maladie l’a rattrapé. J’ai heureusement eu la chance de lui dire au revoir. Et mon ami s’en est allé. Ce fut la fin de l’histoire, abrupte dans cette réalité, mais aussi le début dans une dimension. Car un an après, j’ai retrouvé Michel en voyage dans l’imaginal!

En parallèle, en 2015, à Berlin, j’ai rencontré Claudia et son cheval. L’été 2017, nous nous sommes carrément enfoncés ensemble 10 jours et nuits dans la campagne-forêt, avant d’animer tous les trois des ateliers pour des groupes de connexion (avec le cheval intérieur et aussi réel). Cette relation de compagnons de route, de nage, de jeux, de camping, de pluie, de soleil, de partage… a profondément revigoré mon lien aux chevaux!

IMG_0508

Anik, Berlin, 2017

Au printemps 2017, lors d’un stage que je donnais en Cévennes, survint la rencontre fulgurante avec Imala et Nathalie, dans une séance qui était censée s’inscrire dans le cadre de l’hypnose éricksonienne, mais qui a de suite fait intervenir d’autres réels. C’est ainsi que l’aventure à Azinières  a commencé… avec Bryum, Phoebus, Lipzou, Nath, Josephine, Zenith et Nath

Ce diaporama nécessite JavaScript.

Et en 2019, j’ai rencontré l’élevage éthique du Coisel, où trois familles vivaient en liberté, en accord avec la vie naturelle des chevaux. Cet élevage a depuis été dévasté par des querelles et du harcèlement. Les chevaux ont été arrachés à leur famille. Tristesse…

52551961_2604170002943451_7763303646950850560_o

Près de Paris, au coeur de l’élevage du Coisel, qui laissait vivre ses chevaux en liberté (étalon, juments et poulains toute l’année dans de très grands prés). Bel Avenir du Coisel, en compagnie de sa pouliche Jaliska du Coisel et d’une de ses jument Vague de Bay. Sous le soleil de février 2019.

Enfin, en 2021, j’ai rencontré ma super pote Pastou, naturellement, sans la chercher. Nous partageons, lors de mes passages en Gaume, de merveilleuses errances en forêt.

Pastou!

Voilà… je pourrais aussi vous parler des chats, des arbres, des oiseaux, des mousses… de la connexion et aussi des lectures en éthologie.

Je préfère vous inviter à parcourir mes articles… et à venir explorer… il suffit d’oser 🙂

cheval10

Je travaille en ateliers (par l’hypnose et autres hypnotiques) la connexion à soi, à la nature, aux chevaux, au monde. Ma relation avec les chevaux est très ancrée. Je leur suis reconnaissante depuis toujours de partager leur souffle chaud, leur humour, leur puissance, leur ancrage, leur liberté…

En juillet 2017, j’ai été en connexion profonde avec un cheval près de Berlin, et en partage ponctuel de cette connexion pour un workhop inoui, en groupe privé.

Depuis 2017, je mène une expérience de groupe avec Nathalie, au centre Imala, dans les paysages magiques de la Lozère. Nous avons réitéré l’expérience chaque année.

Bienvenue dans nos traversées! Celle de 2023 est présentée ici: « Se connecter à soi, au cheval, au monde, en aout 2023 »

Capture d_e?cran 2017-08-22 a? 22.33.12

Imala

N’hésitez pas à me faire des propositions avec vos propres chevaux pour une séance privée sur mesure en individuel.

Et rejoignez-nous dans la nature…

Sourire,

Marie Lisel

P1190812

J’ai eu l’honneur d’accompagner pour sa première baignade une charmante pouliche accompagnée de sa maman et de leur humaine, dans une ancienne carrière de pierre en Lorraine. Nous avons toutes nagé pour traverser! Il faut dire que ce sont des chevaux d’endurance, qui adorent faire de l’exercice, même tout bébés 🙂 Eté 2018.