Depuis que je pratique l’autohypnose comme gymnastique de l’esprit quotidienne, mes rêves sont devenus plus sensoriels, plus singuliers et plus facile à revivre au réveil. Certains restent ancrés, parmi mes meilleurs souvenirs. Le rêve du son en fait partie.
Une nuit, j’ai rêvé d’un son qui m’a emportée.
J’étais face à un portail métallique en carré, très haut, bleu ou vert, dont il fallait passer les deux portes à l’aide d’une carte électronique (un abonnement de métro?).
J’avais passé la première, qui s’était refermée derrière moi et je patientais dans le carré, car une seule personne pouvait actionner la porte de sortie à la fois, quand l’alarme s’est mise en marche (un couple avait tenté de passer avec une seule carte).
Le hurlement de la sirène était diffusé par la structure entière, il m’englobait, m’envahissait et je n’avais aucun moyen de lui échapper.
J’ai alors fermé les yeux et lâché mes défenses pour me laisser porter et j’ai commencé à flotter dans sa matière, jusqu’à lever les deux pieds, puis jouer avec mon poids pour basculer, planer, virevolter…
Depuis mon réveil, je garde les sensations de cette exploration mais j’ai perdu le son. Dommage, j’aurais aimé le partager.
© Marie Lisel
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