Image: extraite d’eXistenZ, film de David Cronenberg (1999)
Chausser l’Oculus Rift et s’immerger dans un monde virtuel, en incarnant un avatar que l’on a créé, entraine un état modifié de conscience évident.
Le voyage évade, défoule, offre des possibles épatants… mais quid des aventures vécues par cette projection de nous-même lorsque nous sortons de l’univers virtuel pour revenir à la réalité partagée non virtuelle?
Le vécu dans le jeu a de fortes chances d’être traité comme réel dans le psychisme, à l’instar de ce qui est vécu sous hypnose dans le rêve éveillé.
Or, en retirant le casque, le passage est abrupt.
L’hypnose, en tant que sas entre les mondes?
Il suffit d’oser.
© Marie Lisel
Laisser un commentaire