hypnose. rêve éveillé. accompagnement inclusif. thérapeute située. suivi. efficacité. performance.
J’en ai marre de souffrir, de pas profiter de la vie, de me soucier du regard des autres, de pas oser, de fuir en regardant l’écran, de saboter mes histoires d’amour, de vriller par jalousie, de juger et d’avoir peur d’être jugé·e, de ne jamais être content·e, d’être empêché·e dans mon genre, de préférer paraitre plutôt que de prendre le risque d’être rejeté·e, de créer des disputes parce que je sais pas m’exprimer, de m’ennuyer, de ne pas savoir quoi faire, de manquer de créativité, de procrastiner, de me parler mal à moi-même, de perdre mes moyens sur scène, d’être toujours trop, de raconter des bobards, d’envier, de me mettre la pression, de répéter, de rester calé·e sur mes histoire du passé, de me dire que c’est trop tard, de ne pas ressentir mes émotions, d’avoir le ventre en vrac, de me forcer, de perdre mon temps, de me sentir triste, de ruminer, de ne pas être moi-même, de me faire violenter, de péter un plomb pour un regard mal calibré, d’être attiré·e que par des gen·te·s qui abusent, de me sentir vide, de continuer à fumer, de me dissocier, de rester scotché·e sur un·e ex d’il y a des années, de pas explorer ma bisexualité, de détester mon ventre, de galérer, de faire du mal à celleux que j’aime, de pas me renouveler… Ca marche l’hypnose pour régler mon problème?
Je ne vais pas te mentir: Ca dépend.
De ton contexte et des possibilités pour en changer. Parce que non c’est pas tout dans la tête. Quand tu vis des situations violentes au quotidien c’est miraculeux de se sentir bien. On peut bosser sur le ressenti, le stress, la confiance en soi… il y aura aussi besoin d’interroger les éléments externes qui font partie du problème.
De ton terrain psychique. Parce que si dépression sévère ou trouble bipolaire ou terrain psychotique ou anorexie ou violence contre soi ou terrain suicidaire ou addiction forte à l’alcool, je ne suis pas la bonne personne à qui t’adresser. Pour ta sécurité, il y a besoin d’un·e accompagnant·e psychologue ou psychiatre, avec des outils adaptés.
De mes compétences. Outre le point précédent, il arrive que je me sente limitée face à une problématique ou à une situation, par la technique, par les connaissances théoriques, par des résonances émotionnelles, par le feeling… J’en parle en supervision. Je bosse. Je me renseigne. Soit c’est suffisant, soit je passe la main.
De tes besoins en culture inclusive. Parce que même si je suis fortement sensibilisée aux questions des minorités et que je continue à me renseigner, je ne suis pas une personne concernée par certaines oppressions et parfois ça peut créer un décalage encombrant, si cette oppression est au centre de ta problématique. N’hésite pas à me poser la question. On peut en parler.
De ton feeling avec moi. Parce que le rapport est l’outil le plus important dans l’accompagnement. On voyage ensemble, je suis ta coéquipière, ta copilote, ta monitrice de vaisseau onirique, parfois ta prof de système émotionnel et relationnel… Or, ce que je suis en tant qu’accompagnant·e, tout comme le lieu où je reçois, ne peuvent plaire à tout le monde. Sens-toi libre de venir tester ton ressenti et de me demander les coordonnées d’une collègue si tu n’as pas l’impression d’être à la juste place. On a besoin de former une équipe pour bien bosser.
De ton goût du voyage, du jeu, de la créativité. De ta souplesse psychique. Et ça peut être un chouette apprentissage – plus ou moins long – d’oser ressentir, imaginer, explorer… un travail progressif et safer. Mais si tu demandes que je te fasses de trucs avec une baguette magique en attendant que ça passe, on ne va pas y arriver.
De ta régularité. Progresser dans le mieux-être, c’est du travail, du training psychique. Comme n’importe quelle discipline, une fois tous les deux mois ne suffira pas si ta problématique n’est pas exploratoire (si c’est pour augmenter, explorer, créer… et que tu exerces les outils à la maison, alors si, ça peut le faire!). Et oui, il arrive qu’en deux ou trois séance un objectif soit réglé. Aussi que l’on ai besoin de plusieurs années.
De perlimpinpin. Parfois, je suis incapable de dire pourquoi une personne progresse à vue d’oeil et une autre a l’air de faire du sur place. Parfois c’est wahou. Parfois il y a besoin de temps, d’apprivoisement, d’entrainement. Parfois c’est irrégulier. Parfois on se dit que peut-être il serait temps d’essayer un autre accompagnement.
Je ne sais pas si mon accompagnement te convient avant d’avoir commencé. Je ne sais pas pour combien de temps on en a. Je ne sais pas si ça sera suffisant ou s’il y aura besoin d’un accompagnement parallèle (psy, corporel…). Je ne sais pas si tu vas accrocher à ma façon de faire. Je ne sais pas si tu vas kiffer de rêver éveillé·e.
Je sais que j’accueille les demandes pour lesquelles je me sens suffisamment bonne et que l’on verra bien si ça marche ensemble.
