Dérouille ta joie!
(l’intro est la même pour les « Dérouille ta joie 1-2-3-4-5, passe-la si tu as lu les précédents) et va directement aux astuces.
Dérouille ta joie 1-2-3-4-5: passe à l’action!
Tu as juste envie de jouer dans le labo de l’augmentation du sourire ?
Tu dis souvent « ça va » mais ça pourrait aller mieux ?
Ces trucs et astuces sont aussi pour toi.
***
C’est compliqué de rester debout ?
Des vagues de morosité menacent de s’installer ?
Tu aimerais sortir du rouleau pour respirer ?
Pour retrouver des moments de douceur, de joie, de sérénité ?
Pour te remettre en route vers des projets qui te tiennent à coeur ?
Franchement ce n’est pas nécessairement confortable.
Et ça a des effets limités (des éclaircies oui, le ciel azur et les filtres insta sans doute pas).
Mais ces astuces sont surtout pour toi.
***
Parce que ça vaut la peine.
De ressentir du calme, même un peu,
De dormir, même un peu
De rire, même un peu
De sortir, même un peu…
Parce que ça (re)donne la croyance que les changements sont possibles pour aller vers un mieux.
***
Bien sûr, c’est parfois trop compliqué, seul.e.
J’espère, si tu es dans ce cas, que tu auras l’énergie de te faire aider.
***
Choisis les astuces qui te plaisent et surtout sens-toi libre de les transformer, pour qu’elles deviennent tes paillettes magiques rien qu’à toi, à ta manière.
Et si tu as envie d’en partager, écris-moi à lisellesil@gmail.com ou commente cet article. Avec plaisir!
J’ajoute que ces trucs et astuces ont plusieurs origines. Beaucoup viennent de ma propre expérience de résiliente, de chercheuse et d’hypno. D’autres ont été inventées par des personnes que j’accompagne en séance. D’autres sont glanées dans échanges de groupes FB (spéciale dédicace quand même à Senzo !). Je remercie au passage celleux qui reconnaitront leurs trucs dans la longue liste des « dérouille ta joie 1, 2, 3 ,4, …
***
Si tu as loupé les autres « Dérouille ta joie! »:
- 1: Lister les petits trucs
- 2: mettre en route un projet doux
- 3: rêver les projets lointains
- 4: garder le cap
- 5: s’offrir de l’auto-gratitude
- 6: virer les ancrages de mal-être
- 7: se positionner en super héroïne
- 8: se mettre en mouvement
- 9: s’énergiser à l’eau froide
- 10: ranger les liens podcasts, séries, films doudou
- 11: intersections compatibles
- 12: laisser partir
- Connaitre et doper une hormone du bien être
- Relire un livre d’enfance qui t’a fait du bien
- Tenir un journal d’auto-consentement
ASTUCE 10: RANGER LES LIENS PODCASTS, SERIES, CHAINES DOUDOUS
Se créer des réservoirs de musiques, séries, films, podcasts, chaines YouTube, comptes insta, pile de livres… permet de retrouver vite un média qui remonte le moral (un de mes exemples: je regarde des vidéos d’entraides interespèces ou bien des photos et vidéos de mes ami.e.s et amimour.e.s sur IG) et/ou vide la tête (un de mes exemples: certains films pour ados sur Netfix, sans message particulier, juste pour voyager loin. Le dernier? La série « first kill »… si si!) et/ou fait monter un sourire (un de mes exemples: @catsvdog sur Insta) et/ou permet une bonne catharsis qui vide les larmes. Moi c’est un film: « la double vie de Véronique », de Krzysztof Kie?lowski, sorti en 1991) je sais que je vais vider mon stock de larmes quand je le visionne, c’est automatique.
Aussi les groupes qui listent des liens sympas sur FB (il y a des groupes archivés du temps des confinements), des listes de lectures d’amis sur Spotify…
Et… partager les listes des médias qui font du bien avec les proches?
L’idée est d’aller vers un truc qui fait du bien de façon directe, rapide, sans se perdre sur le net.
Par exemple, pendant le confinement, j’avais listé des liens dans cet article
ASTUCE 11: INTERSECTIONS COMPATIBLES
Plutôt que la question: « cette personne / cette activité / … est-elle bonne pour moi? » se poser la question de « Qu’est-ce qui me fait du bien / qu’est-ce qui me fait bosser un truc important en moi sans m’abimer / qu’est-ce qui me plombe… avec cette personne / cette activité? »
Ne pas vouloir changer les choses ou les gens dans la rigidité mais trouver sa place dans les intersections positives est salutaire.
Un exemple? Ca me fait du bien de partager les concerts et les expos avec P. Je me sens dans le partage et la légèreté/authenticité que j’aime. En revanche, monter un projet avec elle me donne du stress et de la colère. Ce n’est la « faute » de personne. Juste, l’intersection « boulot » m’ajoute stress+colère alors que l’intersection « culture » m’ajoute joie et impression de complicité. Je choisis donc de privilégier l’intersection positive et d’éloigner celle qui me plombe. Je le dis clairement à P. D’abord interloquée, elle finit par trouver ça cool.
Un autre exemple? Ca me fait du bien d’aller nager seulement si: je nage concentrée 30 minutes, puis détente / j’y vais avec un.e pote / il y a un bac d’eau chaude après le bain sportif / une fois par semaine, ni plus ni moins m’aide à inscrire la piscine dans mes routines. Plus je bloque, moins j’oublie. Donc je prends ces intersections entre moi et piscine et je ne généralise pas en « il faut nager », que je ne pourrais pas gérer à long terme car entrainement 45 minutes sans détente chaude après, seule et trop souvent ce serait désagréable et bloquant.
ASTUCE 12: LAISSER PARTIR
Pour évacuer des trop-pleins… deux rituels que je conseille souvent à mes accompagné.e.s
Le laisser-partir (rituel 1)
Je choisis un objet biodégradable ou venant de la nature (caillou, morceau de bois, chataigne…) et je le garde avec moi pendant une semaine.
A chaque fois que je me sens envahie par la colère, tristesse, anxiété… je souffle dessus pour lui envoyer mon trop-plein en lui demandant de le concentrer en lui, puis le remets dans un sac ou une poche, sur la table de nuit (pas loin de moi)…
Au 7ème jour, je cherche un endroit où le laisser (et où je ne pourrai pas le retrouver). Je prends soin de lui faire mes adieux avec douceur et tranquillité.
Je le remercie d’emporter ce que je lui ai soufflé et je le laisse partir dans l’amour.
Ce rituel peut être répété aussi souvent qu’il fait du bien.
Le laisser-partir (rituel 2)
J’écris une lettre à une personne qui a un lien avec une émotion encombrante (tristesse, angoisse, manque…). Je ne l’envoie pas.
En respirant très profondément, en répétant un mantra personnel comme « je laisse partir ma colère », je la déchire en tout petits morceaux dans un récipient inifugé (plat en verre, marmitte en métal) et je la brûle puis jette ses cendres.
Ce rituel peut être répété aussi souvent qu’il fait du bien.
Si les rituels t’intéressent, tu peux en lire plus dans la page « Rituel d’impulsion »