SorcièreS contemporaineS
Il existe de nombreuses façons – divergentes et convergentes – de se ressentir sorcière aujourd’hui.
La mienne pourrait s’intituler « sorcière positive queer » ou « sorqueer« , ce qui est une appellation personnelle car je ne fais partie d’aucune association publique.
Positive car je mets mon énergie dans ce qui mène vers un meilleur, selon mes valeurs (féminisme inclusif à vocation intersectionnelle et convergente + défense des droits de la nature + respect et amour a priori + liberté + loyauté + authenticité + exploration, jeu…) et non pour détruire.
Queer car je ne fais pas partie des courants essentialistes. Les sorcières, pour moi, ne sont pas que des femmes cis-genre. Je ne célèbre pas les « qualités féminines » traditionnelles. Et je fais partie des lgbtqia+ politisé·e·s. Je reconnais des sorcières trans*, qu’iels soient afab ou amab et quels que soient leurs genres. ((pas les mecs cis, non non, cherchez un autre nom)).
Sorcière… pour le miroir, les interstices, le bûcher, l’ancrage, les visions, les voyages, l’hypersensibilité, la connexion au vivant, le scepticisme, la transformation, la création, le soin, la puissance du collectif, la résolution, la magie intérieure, mes lignées…
Je ne définis pas ici ce qu’est une sorcière contemporaine. Je ne parle qu’en mon nom et laisse les théoriciennes conceptualiser le terme et collecter les définitions diverses et variées auprès des concernées, qui sont nombreuses et vivent leur autodétermination de façon variée.
Je me contente de répondre à la question qui m’est souvent posée, depuis que des institutions et collectifs m’invitent à des expos ou festivals en cette qualité: « En quoi, personnellement, vous ressentez-vous comme une sorcière contemporaine? »
Limites de l’auto-revendication
Il y a tout de même des limites… jusqu’où peut-on se revendiquer à la fois des marges et des marques de culture dominante? Ma limite d’acceptation d’autres façons de se revendiquer sorcière aujourd’hui est la gentrification du terme.
La récupération de la force contestataire libératrice et des déviances assumées des sorcières par la société conformiste est évidemment en marche. Nombre d’événements portent la marque « sorcière » alors qu’ils sont dans le champ de la société hétéropatriarcale, raciste, capitaliste, et -phobe de tous poils.
Comme pour le queer et le Sx+, la partie la plus attirante de cette contre-culture est glamoorisée, lissée, aseptisée, rendue inoffensive et assimilée par les « tendances cool du moment », jusqu’au coeur-même de la société contre laquelle elle s’est formée. Dans la culture mainstream, mais aussi dans des milieux plus restreints, comme l’art contemporain, les arts de la scène…, beaucoup récupèrent les codes de ce qu’iels considèrent comme tendance et les utilisent à leur profit, comme un simple capital symbolique. Queer, sorcière, Sx+ peuvent vite devenir des masques de coolitude cachant un amoncellement de privilèges et d’attitudes oppressives. Du cliché lisse, avec un zeste d’encanaillement, pour une pincée d’ensauvagement domestiqué entre deux siestes… L’oppression hétéropatriarcale rafle souvent les codes de celleux qu’elle violente.
L’anticonformisme systémique reste donc pour moi un signe d’adelphité, même si mon refus de m’inscrire dans le cadre des normes édictées par l’hétéropatriarcat est moins radical que beaucoup, puisque je vis en appartement, j’ai développé une activité professionnelle indépendante officielle, je suis parfois payée pour des commandes d’institutions, je suis blanche, universitaire, relativement adaptable à certains contextes où les normes de l’hétéropatriarcat blanc riche ont une place de pouvoir (l’art contemporain, l’hypnose), j’ai un cispassing…
Bref, même si elle prend pas mal de place dans mon quotidien, ma radicalité ne s’étend pas à tous les étages. Sinon je refuserais toute collaboration en bloc. Or, mon militantisme passe par le refus des concessions inacceptables et par le jeu des concessions acceptables doublé de pédagogie militante et de poudres de perlimpinpin!
Pourquoi ce coming out?
Enfin, j’aligne ce coming out avec mes autres engagements (désinscrite de la structure de couple, selfpartner, anarchiste relationnelle, nullipare, féministe, queer, pansexuelle et panromantique, Sx+, amie interespèce, rêveuse-et-fière-de-l’être, neuro-atypique hypersensible, membre de la SPF…) de façon à rassembler mes réponses à une question qui revient régulièrement, mais surtout de façon à participer à l’empouvoirement des personnes sexisées qui vivent la difficulté d’exister en dehors des cases, d’être inadaptées à ce que l’hétéropatriarcat exige, d’une manière qui entrerait en résonance avec la mienne.
Nous ne sommes pas seules à explorer autrement. La sororité/adelphité met de la douceur dans l’hyperviolence de cette société. C’est salvateur de lire, voir, écouter, rencontrer des personnes dont la façon d’être au monde nous parle .
En tout cas, moi ça m’a donné de la force de tisser des liens avec des personnes qui me ressemblent par cet aspect, le même qui déclenche habituellement de la fétichisation, de la méfiance, voire de la violence.
En quoi je me ressens sorcière?
Miroir
Sorcière, c’est un mot qui revient régulièrement pour me qualifier – avec un sourire -, par des adelphes. J’endosse cette étiquette avec fierté quand elle m’est servie par un.e être que je reconnais comme faisant partie de ma famille choisie.
Avec ou sans sourire, le terme m’est parfois envoyé comme une insulte, provoc ou questionnement, dans des contextes normiz.
C’est également l’un des axes principaux des invitations que je reçois par des collectifs ou institutions (Museum de Toulouse, ULB, Festival L, Science et Vie…) pour des performances, conférences, installations sonores ou interviews.
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Interstices
Je vis dans les interstices, dans le jeu, les entre/antres, les panels hors catégories fermées, en déjouant les frontières, selon mes règles internes singulières et fluctuantes. Mes représentations des genres, des réalités des corps, de l’individu.e et de ses dividu.e.s oniriques, des façons de se connecter corporellement (sensorialité, sensualité, sexualité, autres) ou émotionnellement à l’autre humain ou non, des possibles et impossibles, des glissements du réels, de l’organisation humaine … confusionnent les tableaux institutionnels.
L’affirmation radicale de ce que je suis se dessine dans le spectre, le flottement, l’expérimentation hors recettes consacrées, le hors piste, l’anormalité et les bizarreries.
La sorcière d’aujourd’hui qui me ressemble est un·e femme cis ou une personne trans*, qui ne correspond pas à ce que le patriarcat attend d’elle. L’anormal, est une autre façon d’être au monde, d’être intensément soi, en résistance face à ce que la société désire faire de l’individu·e, si vite classé·e dans les marges, dans l’attraction-répulsion, dans le « chelou », dans les cases de la psychopathologie…
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Bûcher
Je suis donc une des ces « femmes à jeter au bûcher car elles constituent une menace en militant contre les oppressions et en refusant les cases du « normal patriarcal», en s’échappant des rôles prédéterminés.
Cette image m’est régulièrement renvoyée, notamment par les masculinistes qui se serrent les couilles pour ne rien lâcher de leurs privilèges, face à celleux qu’ils muettent, bannissent, violentent et taxent paradoxalement de « féminazies ». Mises au ban, moqueries, méfiances, écrasements, attaques… sont le lot de celleux qui vivent en dehors des normes dominantes en revendiquant une autre puissance que le pouvoir des oppresseurs.
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Ancrage
Face à cette violence quotidienne, l’attitude revendiquée de « sorcière » peut parfois être une façon de se protéger, que ce soit intérieurement, ou dans des interactions quotidiennes malaisantes ou dans le militantisme.
Mettre mal à l’aise (voire effrayer) est de temps en temps nécessaire, en s’ancrant et en s’alignant pour exister autrement dans cette pression systémique permanente.
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Visions
J’accède à des visions plurisensorielles (et au-delà des sens, parfois), de façon spontanée et grâce à différents vaisseaux, dont le rêve éveillé, l’hypnose, l’espace transitionnel, la connexion avec la nature, les synchronicités, et d’autres, que je partage (ou pas!) dans mes accompagnements. Ces révélations peuvent sembler évidentes ou… totalement indicibles et fulgurantes.
Mes représentations de moi-même, des autres, du monde, de l’univers naissent du savoir académique et des lectures, mais aussi et surtout de l’expérience, de l’exploration, de l’intuition, des compréhensions profondes des « voyages », des synchronicités, du ressenti, de l’être ici et maintenant.
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Hypersensibilité
A la fois une ressource inestimable pour les visions et la connexion (ressource dont je ne voudrais jamais me séparer) et une source de fragilité, par la captation de la souffrance de la haie taillée, de la guêpe assoiffée, de la terre violentée, des femmes violées, du silence saccagé, des dysfonctionnements à tous les niveaux… l’hypersensibilité est une condition des » révélations », qu’elles me terrassent, me déplacent ou me ravissent.
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Connexion au vivant
Je me connecte profondément avec le vivant, végétal, animal ou autre… en laissant de côté ma position haute d’humain.e qui se croit sachante, pour faire partie du grand tout où nous nous saluons comme des présences. Je vois lae chat·te et lae chat·te me voit. Nous ne sommes pas obligé.e.s d’entrer en relation. Nous sommes simplement en mutuelle intelligence.
Je milite pour l’attention à tous les êtres, à la terre, pour l’inclusion égalitaire de toustes, pour l’harmonie d’un monde débarrassé de l’assujettissement et de la maltraitance des humain.e.s et non humain.e.s par le système patriarcal et capitaliste.
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Scepticisme
J’accueille en compréhension profonde (ou corporelle) ce que je ne comprends pas avec mon esprit cartésien sans en faire ni une religion pleine de dogmes ni un énième classement (en théorie quantique, en enneagramme, ou autre).
L’expérience est là. Le reste relève pour moi du scepticisme et des représentations mouvantes, pas (uniquement) du savoir universitaire.
Je prends en compte d’autres représentations du réel – parfois contradictoires – sans en faire des vérités. J’accepte la confusion, le flou, les paradoxes, le non déterminé, le non-savoir, le mouvement et le changement des pensées par l’expérimentation hors balises. Tout cela participe à la fluidité de mon alignement, à sa réinvention permanente.
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Transformations
J’active des transformations dans l’invisible (le système intérieur, en soi) et dans le visible (les réactions au monde et du monde) pour un mieux-être en soi et ensemble, grâce à la puissance des croyances, à la force des intentions, à la connexion à soi, aux autres et au monde.
Mon travail se situe dans l’augmentation des possibles. J’accompagne à changer les consciences. Il s’agit de sortir des carcans, par des opérations de la magie intérieure et de se révéler (voir et être vu, sans masque).
Je suis plus dans l’action (comment faire?) plutôt que dans l’interprétation et la recherche de sens (pourquoi en est-il ainsi). Je crois en la puissance transformatrice des croyances, aux moyens non rationnels d’obtenir des effets attendus que l’on n’aurait pas obtenu autrement.
Le rituel, l’espace transitionnel, la mythologie personnelle, … sont des outils que je mêle à l’hypnose et au rêve éveillé pour les (ré)créations de soi. Dans ma vie personnelle, d’autres outils, comme le rêve lucide et la communication interespèce m’aident aussi.
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Soin
J’accompagne les personnes qui désirent se mettre en mouvement dans leur vie, vers un mieux-être en soi et ensemble, en se libérant des traumas (qu’ils soient micros ou macros) et des carcans introjectés (croyances digérées conçues comme des vérités immuables), en réintégrant leurs ressources, en se reconnectant avec leur puissance.
Par la clarté de mon positionnement (je suis là pour l’autre, j’accompagne sans guider, dans un cadre de connaissances/croyances partagées du féminisme queer intersectionnel), je permets un déploiement qui est tellement souvent chiffonné, contrarié dans les cabinets de thérapeutes non déconstruit.e.s. Il ne s’agit pas de convaincre les client.e.s mascus qu’ils ont tord (ils ne viennent pas vers moi), mais bien d’accueillir les adelphes avec le champ de leurs possibles, sans chercher à les ramener dans le « droit chemin » réactionnaire.
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Création
Je propose des créations hypnotiques qui interrogent.
Et j’accompagne pour créer sa vie, son oeuvre et son monde, grâce au pouvoir de l’imagination et de l’intention.
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Puissance du collectif
Je me ressens en sororité et en adelphité, dans des communautés où je chéris l’intertransmission, l’inclusivité, le rêver ensemble et la puissance du collectif, en lien avec le care (prendre soin), l’inclusion de celleux qui n’entrent pas dans les normes et avec la nature.
J’aime apprendre des autres et aussi transmettre. Les magies s’internourissent continuellement.
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Révélation et résolution
Révélation: il s’agit de découvrir ses essentiels, ses connexions internes, ses peurs, ses désirs, ses ressources. S’éveiller à l’hyperconscience… tout un programme!
Résolution: il s’agit d’entrer dans sa propre puissance, ancrée, pour aller vers son intention, alignée avec ses valeurs (et non de se servir d’un pouvoir pour asservir ou obliger l’autre).
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Magie intérieure
Vus de l’extérieur, un rituel d’impulsion avec des objets transitionnels ou un rêve éveillé peuvent avoir l’air vraiment « barrés ». Il n’est d’ailleurs pas rare que l’on me demande si je suis chamane ou spirite ou… ( et la réponse est clairement non).
Cependant, je veille à ce que le travail soit ancré dans le système interne et non tourné vers des prières à ce qui est représentés comme externes à soi.
En bref: les représentations que je me fais de mes dividu.e.es, guides, marécages: oui. La représentation d’entités extérieures comme faisant partie d’autres mondes que celui de mon système: non. Pour l’accompagnement, rester dans l’endo (« à l’intérieur de mon système, psychique et physique ») est primordial pour moi. C’est le fil que j’invite à suivre pour se créer.
En même temps – et ce n’est pas paradoxal pour moi – j’accepte que de nombreux phénomènes me dépassent (et cela arrive souvent). Que de nombreuses croyances coexistent. Que je ne sais pas. Je tiens pour vrai le fait que j’ai des croyances qui ne sont pas des vérités, que j’ai le pouvoir de choisir mes croyances, qu’elles sont fluides, à condition de rester alignées avec les balises de mes valeurs et qu’il existe d’autres dimensions (avec lesquelles je ne travaille pas en séance).
Je tiens la barre du scepticisme pour que le cap reste « ce qui dépend de moi » (le « moi » représentant la personne qui voyage et non l’accompagnant.e), même dans des expériences les plus magiques qui dépassent de loin l’esprit rationnel.
« Se barrer », le temps d’un voyage révélateur. Revenir et s’ancrer-s’aligner dans le « milieu » du quotidien.
Car il s’agit de créer son propre réel, pour une transformation positive, profonde, réaliste, éthique et responsable.
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Chant, danse, rituel, voyages intérieurs
La voix, le mouvement, les objets transitionnels, le rituel, les voyages oniriques sont mes outils au quotidien.
L’hypnose éricksonienne PNListe également, quand le contexte et le rapport demandent des cadres plus « corporate » ou quand j’alterne pour mettre en évidence le scepticisme et la responsabilité interne.
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Sx+
Libre, hors cases patriarcales, je donne de l’espace à l’expression féministe de ma sexualité. Et j’accompagne d’autres personnes dans cet empouvoirement, par l’exploration onirique, le coaching, la prescription de tâche, les créations audios (bOa, Fantasme, le coussin extatique, Merci Madame…) et autres voies, vers des choix pour son propre corps dans le respect de l’autre.
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Racines au pays des macrales
La mythologie personnelle de mon enfance est peuplée de femmes magiques et d’histoires de « miracles » de campagne. Je ne les ai pas encore rassemblées en texte. A suivre…
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Un être déviant qui a réussi
« Une sorcière est un être déviant qui a réussi – du point de vue de la survie. Il existe un modèle culturel, idéologique et social de ce qu’il ne faut pas être, qui est, dans chaque société, conçu comme normal » (un terme perçu comme synonyme de naturel, ne l’oublions pas). La plupart des gens survivent parce qu’ils se conforment à ces modèles, c’est-à-dire qu’ils se comportent normalement. Cependant, tous ne se comportent pas « normalement » et ces personnes ont du mal à survivre, à cause de leur rejet du système et de tout ce qui le sous-tend, et habituellement elles s’enfoncent. On les qualifie alors « d’anormales » ou de « mésadaptées » ou d’autres adjectifs péjoratifs au regard de la norme. Puis surgit une personne déviante mais qui survit, et puisque celle-ci ne fonde pas son existence sur des modèles convenus – les seuls considérés comme naturels par les gens normaux -, il faut donc que cette déviance tire sa force vitale de quelque chose « d’inconnu » ou de « surnaturel ». Carnet de notes de Maya Deren (1947).
Quelques liens
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Mon journal Instagram
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Conférence du Museum de Toulouse (2021)
Sur YouTube ou sur mon bandcamp.
Du mouvement spirituel Wicca en plein essor aux USA, aux pratiques activistes féministes, la sorcière est devenue une figure du féminin contemporain. La sorcellerie s’entremêle avec de nouvelles spiritualités, luttes politiques et combat LGBTQI+. Source de fierté et réappropriation de la puissance féminine.
Céline du Chéné, documentariste et chroniqueuse pour «Mauvais Genres» sur France Culture. Auteure de Les sorcières, une histoire de femmes, 2019.
Marie Lisel, sorcière queer, praticienne en hypnose éricksonienne, artiste, co-créatrice de l’installation sonore « Magie intérieure » au Muséum de Toulouse.
Meryem Ouertani
Chargée de projet scientifique & culturel
Programmation / Saison Culturelle
Toulouse Museum
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Participation à l’Article de Science et vie n°201
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Interview par une hypnologue sur mon travail d’hypnose « la magie intérieure »
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2 RITUTOELS, tutos audios de rituels, Gourmenvie et Coussin extatique et leurs explications en texte sur ce site.
Un voyage trippant avec le bOa rouge
Un voyage au coeur des Fantasmes (création radiophonique hypnotique sexpositive)
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Des récits d’accompagné.e.s
Des témoignages de rêves éveillés (il y en a vraiment beaucoup, certains très « magiques »)
Des témoignages des traversées avec les chevaux
Des témoignages d’étudiant·e·s en école sup d’art sur la magie dans leur création, ESBA, ENSAPC, ENSA-V
Des témoignages de stages en REVAH (pour les professionnel·le·s)
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Deux ateliers permis d’autres
Atelier rencontrer sa sorcière
Atelier voler en oiseau
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Deux performances parmi d’autres
Voyage dans Les Recoins (avec Jérôme Poret, Biennale Nemo)
Rencontrer sa sorcière, « Festival Mondes Possibles« , de SPEAP aux Amandiers
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Articles autour de la magie, des connexions animales, des sorcières…
Réflexion (ancienne): explorer l’imaginal grâce aux connexions animales
Article: les chats et l’hypnose
Outils: Rêve éveillé, Espace transitionnel, Rituel d’impulsion, Rituel en famille choisie
Des liens sur les sorcières et autres sujets proches
(en vrac, j’ai pas encore fouillé ni trié, à suivre)
Les podcasts de Gang of witches
Présentation de Leila Del Monte (comm animale)
SORCIÈRES, POURCHASSÉES, ASSUMÉES, PUISSANTES, QUEER
Le retour des sorcières, France Culture
Céline Duchêné, Les Sorcières – Une histoire de femmes, Michel Lafont, 2019
Série: « Sorcières », France Culture
Présence des sorcières: du bûcher à l’écoféminisme, France CultureSorcière Queer, 12mn, HD, 2016SALVIA – une série documentaire de Camille Ducellier en cours d’écriture Pilote de la série : Sorcière Queer
Girls Against God
Michelet, La sorcière (1862). Texte en ligne La Sorcellerie capitaliste / Isabelle Stengers – Philippe Pignarre Jeanne Favret-Saada, Désorceler, L’Olivier, 2009 et Les mots, la mort, les sorts, éditions Gallimard, 1985L’heure des sorcières
Chloé Delaume, Les Sorcières de la République
Médecins et sorciers / Isabelle Stengers – Tobie Nathan
Rêver l’obscur/ Starhawk
Reclaim recueil de textes écoféministes / Emilie Hach
Anna Colin, L’heure des sorcières, Quimper, centre d’art contemporain, 2014
Chloé Delaume, Les sorcières de la république, Seuil, 2016
Camille Ducellier, Le Guide pratique du féminisme divinatoire, éditions Cambourakis – collection sorcières, 2018
Silvia Federici, Caliban et la sorcière, Entremonde, 2014
Les pratiques de la médecine populaire
Marie NDiaye, Trois femmes puissantes, 2009 et « La sorcière » (Minuit, 1996)
Olivia Rosenthal, Toutes les femmes sont des aliens, ed. Verticales
Paul B. Preciado / Testo Junkie